Membre du conseil d’administration du syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et de sa banlieue (Sherkat-e Vahed), Shahabi a été arrêté le 12 mai.
Des agents du ministère du renseignement l’ont arrêté peu après qu’il eut publiquement demandé aux autorités d’enquêter sur les menaces de mort proférées contre lui et sa famille.
Le 17 mai, la télévision officielle a affirmé que Shahibi et d’autres militants syndicaux avaient rencontré deux ressortissants français – Cecil Kohler, 37 ans, et son compagnon Jacques Paris, 69 ans – qui ont été arrêtés le lendemain de Shahibi et accusés de chercher à provoquer des troubles en Iran.
Ces allégations interviennent alors que les forces de sécurité du pays ont eu recours à la force pour réprimer les manifestations antigouvernementales organisées dans les villes situées en dehors de Téhéran contre l’inflation galopante et la récente décision du gouvernement de réduire certaines subventions, ce qui a entraîné la mort d’au moins cinq manifestants.
Le 17 mai, le syndicat représentant les travailleurs des bus en grève a accusé les autorités de « tenter de briser la grève en intimidant et, dans certains cas, en persécutant et en arrêtant les travailleurs ».
Dans une apparente référence aux manifestations antigouvernementales, le Syndicat libre d’Iran a également déclaré sur Twitter que « le gouvernement cherche une solution permanente, c’est-à-dire la répression, les poursuites, les arrestations, la diffusion de mensonges » pour réprimer les troubles.
Source : Iran HRM
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