Le canal télégraphique du Conseil a également rappelé qu’il y a environ deux semaines, aucune information n’était disponible sur la situation de trois enseignants emprisonnés, dont Rasoul Badaghi, Mohammad Habibi et Jafar Ebrahimi.
Selon les informations, les trois militants du syndicat des enseignants sont détenus en isolement dans le quartier 240 de la prison d’Evine, contrôlée par le ministère du renseignement. Ils se sont vu refuser le « droit de contacter ou de rendre visite à leurs familles ».
Les forces de sécurité iraniennes ont entamé une vaste vague d’arrestations d’enseignants et d’éducateurs quelques jours avant la manifestation nationale des enseignants du 1er mai, Journée des enseignants en Iran.
Des dizaines d’enseignants ont été arrêtés ou convoqués par les forces de sécurité ou le pouvoir judiciaire, et les maisons de plusieurs syndicalistes et enseignants ont été perquisitionnées après les manifestations du 1er mai.
Aucun de ces enseignants n’a eu accès à un avocat. Les autorités ont publié des déclarations affirmant que les arrestations étaient dues à « l’infiltration d’éléments affiliés à des étrangers dans les rangs des enseignants et des travailleurs » qui menaçaient l’ordre et la sécurité du pays. La télévision officielle a diffusé des images de plusieurs des enseignants et défenseurs des droits des travailleurs arrêtés, les accusant de collaborer avec des « ennemis hostiles » et qualifiant leurs syndicats d’illégaux.
L’année dernière, l’Association professionnelle des enseignants iraniens a organisé plusieurs manifestations à l’échelle nationale pour protester contre les conditions de travail et les bas salaires.
Les enseignants iraniens protestaient également contre l’arrestation d’enseignants et les restrictions imposées à l’enseignement public pour tous.
Source : Iran HRM
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