Selon les informations publiées ces derniers jours, Massoumeh Senobari a été arrêtée le 31 décembre 2022 à Karaj et transférée à la prison de Fardis (Kachouii) de la ville. La famille de Mme Senobari n’est pas au courant de son état de santé et s’inquiète pour elle.
Massoumeh Senobari, fille de Mohammad Ali, est née en 1988 à Tabriz et a une fille. Elle avait été condamnée à huit ans de prison pour “propagande contre l’État” et “insulte” au chef suprême des mollahs et était incarcérée dans le quartier des femmes de la prison centrale de Tabriz.
Massoumeh Senobari a été arrêtée le 24 février 2019 et a été transférée au centre de détention du département des renseignements de Tabriz. Elle a été brutalement torturée pendant l’interrogatoire et n’a pas pu marcher en raison de fouets vicieux. En raison des coups portés à la tête, sa vision était brouillée. Sa jambe s’est cassée sous la torture et son talon s’est fissuré. Elle a été libérée en août 2019 moyennant une caution de 600 millions de tomans jusqu’à son procès.
Massoumeh Senobari a été de nouveau arrêtée le 5 février 2020, sans convocation préalable, au domicile de sa sœur et soumise à de graves tortures. En octobre 2020, lors de l’épidémie de coronavirus dans la prison centrale de Tabriz, elle a été infectée par la maladie Covid-19.
La prisonnière politique Massoumeh Senobari souffre également de problèmes cardiaques, mais les autorités pénitentiaires de Tabriz ont empêché de lui donner les médicaments fournis par sa famille. Elle a finalement été libérée de prison en 2021.
Massoumeh Senobari a de nouveau été arrêtée à Karaj et transférée à la prison de Fardis (Kechoui) le 31 décembre 2022, et on ne dispose d’aucune information sur son état de santé.
Les prisonnières politiques de l’OMPI, Zahra Safaei et Parastou Moini, ont été notifiées de leur bannissement
Le 30 janvier 2023, le pouvoir judiciaire du régime clérical a informé les prisonnières politiques de l’OMPI, Zahra Safaei et Parastou Moini, qu’elles seraient bannies de la prison de Qom. Les deux prisonnières politiques sont actuellement détenues à la prison d’Evine.
Les forces de sécurité ont arrêté les prisonnières politiques Zahra Safaei et Parastou Moini le 24 février 2020 et les ont transférées dans les cellules d’isolement du quartier 209 de la prison d’Evine.
Selon un verdict rendu le 23 janvier 2021, la prisonnière politique Zahra Safaei, sa fille, Parastou Moini, et son fils, Mohammad Massoud Moini, ont été condamnés à huit ans, six ans et six ans d’emprisonnement, respectivement.
Zahra Safaei et ses enfants sont accusés de “rassemblement et conspiration pour agir contre la sécurité nationale par la communication avec les Moudjahidine (OMPI)”, de “réalisation de leurs objectifs” et de “participation aux cercles et rassemblements des Moudjahidines”. L’autre chef d’accusation est “activité de propagande contre l’État par la rédaction de slogans, la lecture de déclarations et de lettres, et l’installation de bannières sur les voies publiques”.
La décision de bannir les prisonnières politiques Zahra Safaei et Parastou Moini leur est communiquée lorsque les deux tiers de leur peine de prison sont passés et qu’elles devraient être libérées.
Mme Safaei a été emmenée à l’hôpital le 31 août 2021 en raison d’une crise cardiaque après de nombreux obstacles. Elle a alors subi une opération du cœur et, en raison de la fermeture de deux vaisseaux, deux ballons ont été placés dans son corps. Malgré ses conditions physiques difficiles après l’opération du cœur et malgré son incapacité à supporter la prison, Zahra Safaei est toujours incarcérée.
Zahra Safaei, née en 1962, est la fille de Hassan Ali Safaei, l’un des marchands les plus connus du Bazar de Téhéran. M. Safaei était l’un des prisonniers politiques de l’époque du chah déchu, qui a été exécuté à la prison d’Evine par le régime des mollahs en 1981 pour avoir soutenu l’OMPI.
Zahra Safaei a été prisonnière politique dans les années 1960 pendant huit ans dans les prisons d’Evine et de Qezel Hesar pour avoir soutenu l’Organisation des moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI.
Elle a été arrêtée en 2019 en même temps que ses deux enfants, Parastou et Mohammad Massoud. Parastou Moini, âgé de 21 ans, est étudiante en informatique.
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