vendredi 12 décembre 2014

Howard Dean : La transparence doit être une condition de toute négociation avec le régime iranien

                     howard Dean
Les États-Unis doivent faire en sorte que « la transparence et l’ouverture » deviennent une condition de toute négociation avec le régime iranien, a déclaré l’ancien gouverneur américain Howard Dean lors d’une conférence qui a eu lieu le mercredi 10 décembre à Bruxelles.
Aussi, il a condamné la récente vague d’attaques à l’acide contre les femmes perpétrées par les paramilitaires du régime iranien avec l’approbation des mollahs au pouvoir en Iran.
Lors d’une réunion au Parlement européen, Howard Dean a déclaré :
« Le régime iranien n’est pas simplement un régime répressif, c’est un régime barbare qui n’a pas sa place dans le monde civilisé. »
« Cette réunion doit aboutir, pas seulement à la dénonciation du régime des mollahs, mais aussi à la mise en œuvre d’actions concrètes pour stopper les exactions de ce régime. »
« Nous ne devons pas prendre envers le régime iranien des mesures à court terme qui seraient contraires à nos intérêts sur le long terme. »
                         
Concernant les dissidents iraniens habitant au camp Liberty en Irak, Howard Dean a affirmé :
« C’est insensé de sacrifier la vie de 2500 personnes non armées, à qui les Etats-Unis ont promis la protection, afin d’apaiser les mollahs et aider ces derniers à se débarrasser des sanctions punitives très efficaces imposées à leur régime. »
« La négociation est toujours préférable à la guerre, mais je ne suis pas en faveur des négociations inutiles. Si vous voulez faire avancer les choses, commencez par la libération de ces 2500 dissidents iraniens détenus en Irak. »
« Nous devons tous faire preuve de transparence et d’ouverture et nous devons insister que ces deux éléments deviennent une condition de toute négociation avec le régime iranien. »
« Notre Département d’Etat doit cesser de parler de droits de l’Homme s’il n’a pas l’intention de faire libérer ces Iraniens détenues au camp Liberty en Irak. Ces individus doivent être libérés dès demain et ils doivent tous être accueillis aux États-Unis, avant d’aller vers la destination de leur choix. Comment pouvons-nous demander aux autres pays d’accueillir ces réfugiés, alors que le gouvernement des Etats-Unis n’a encore accueilli aucun d’entre eux. »
« Et c’est notre travail, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe, de faire en sorte que ce souhait se réalise. Avec nos efforts, ce souhait pourrait se réaliser. »

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