CNRI – Dans la prison de Ghezel-Hessar (située près de la ville de Karadj, à l’ouest de Téhéran), 538 prisonniers ont entamé une grève de la faim et ont demandé l’annulation des verdicts de condamnation à mort prononcés à l’encontre de leurs compagnons de prison.
Selon les sites Internet des défenseurs des droits de l’Homme, cette grève de la faim a débuté le lundi 1er décembre.
Les grévistes sont tous des personnes détenues dans la section 2 de la prison de Ghezel-Hessar. Ils ont commencé leur grève de la faim au moment où ils ont su que le régime des mollahs a l’intention d’exécuter 11 d’entre eux.
Selon des rapports, en plus de ces 11 prisonniers, plusieurs autres personnes détenues dans la section 2 de cette prison sont condamnées à mort.
Hosseini, le directeur de la prison de Ghezel-Hessar, a menacé que si cette grève ne cesse pas rapidement, le nombre des condamnés à mort pourra atteindre le chiffre de 200 personnes. La décision d’augmenter les verdicts de condamnation à mort est une décision politique prise par Ali Khamenei, le guide suprême du régime des mollahs. En augmentant le nombre des exécutions quotidiennes, il tente de maintenir un climat de terreur dans la société iranienne.
Les prisonniers grévistes ont déclaré que jusqu’à l’annulation des verdicts de condamnation à mort prononcés à l’encontre de leur compagnon de prison, ils poursuivront leur grève de la faim.
Selon un autre rapport, dans les autres sections de la prison de Ghezel-Hessar, les prisonniers ont également commencé à protester contre les exécutions.
Pour exercer des pressions sur ces prisonniers contestataires, les geôliers les maintiennent chaque fois durant de longues heures dans la cour de la prison sous des températures glaciales.
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