CNRI - Le monde arabe est de plus en plus préoccupé par les ambitions nucléaires du régime iranien et ses ingérences dans la région, révèle un sondage réalisé dans les pays voisins à l'Iran.
L'étude révèle également les profondes divisions politiques entre Téhéran et ses voisins, qui considèrent que les politiques du régime vont à l'encontre de la paix et la stabilité dans la région.
Pour le sondage, le Zogby Research Services (ZRS) a interrogé des personnes dans six pays et l'Iran et montre comment l'opinion envers le régime des mollahs a considérablement évolué au cours des six dernières années.
Pour le sondage, le Zogby Research Services (ZRS) a interrogé des personnes dans six pays et l'Iran et montre comment l'opinion envers le régime des mollahs a considérablement évolué au cours des six dernières années.
L'étude a été commandée par le Forum Sir Bani Yas, parrainé en partie par le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis et le Centre pour les études stratégiques et internationales, basé à Washington.
De 2006 à 2008, où les Arabes se remettaient de la dévastation du Liban par Israël et l'invasion américaine de l'Irak, l'Iran était accueillie favorablement à travers le Moyen-Orient pour sa «résistance face à l'Occident», selon l'étude.
En 2008, l'Iran avait le soutien de jusqu'à 80% des personnes interrogées dans les pays arabes, mais le chiffre est à présent autour de 20% et Téhéran est considérée alimenter le conflit sectaire dans le monde arabo-musulman.
L'étude de ZRS en 2012 avait montré que le rôle des mollahs dans le soutien au régime Assad en Syrie est devenu le clou dans le cercueil de la réputation de Téhéran.
L'enquête de 2014 a interrogé les Arabes pour savoir si l'Iran "contribue à la paix et la stabilité dans la région"? Entre 74% à 88% des Jordaniens, des Égyptiens, des Saoudiens et des Émiratis estiment que ce n'est pas le cas. Même 57% d'Irakiens voient un impact négatif dans le rôle régional de l'Iran.
Une majorité significative d'arabes estime que les politiques de Téhéran ont eu un impact négatif sur la Syrie, l'Irak, le Bahreïn et le Yémen. Une majorité de personnes sondées s'est également dit convaincu que "l'Iran a des ambitions d'arme nucléaire redoutable".
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