Introduction - Le mois d’août a été marqué par au moins 30 exécutions, une flagellation et 25 condamantions à la flagellation, 10 meurtres arbitraires et six morts en détention.
Les mauvais traitements et la torture des prisonniers politiques, notamment en refusant de leur accorder les soins médicaux nécessaires, les arrestations des militants civils et des défenseurs des droits humains et les lourdes peines infligées aux étudiants arrêtés lors du soulèvement iranien en décembre 2017 / janvier 2018 sont les constituants de base d'une pratique courante du régime.
Au mois d’août, un incendie de forêt suspect a tué quatre militants écologistes. Les rapports indiquent que l'incendie a été déclenché à la suite des tirs d'artillerie des pasdarans, le 25 août. Lorsque les autorités du régime refusent d’apporter leur soutien, les habitants et les militants sont contraints de prendre des mesures pour combattre le feu.
Sharif Bajour et Omid Kohnepoushi, membres de l’association écologique Chya, et Mohammad Pazhouhi et Rahmat Hakiminia, membres du département de l'environnement du Marivan, sont morts d'inhalation de fumée et des suites de brûlures graves.
Deux autres personnes, Mokhtar Aminejad, 33 ans, et Mohammad Moradveisi, 57 ans, ont été blessées dans l’incendie. Moradveisi a été transféré à la ville de Sanandaj par hélicoptère en raison de la gravité de ses brûlures.
Le gouverneur du comté de Marivan, Mohammad Sharifi, a déclaré que le feu avait éclaté près des villages de Selsi et de Pileh, dans le comté de Marivan, en raison des températures brûlantes qu’il faisait dans la région, depuis la veille. Sur les presonnes présentes lorsque les flammes sont devenues incontrôlables, c’est-à-dire des civils, des militants écologistes, des agents du département de l’environnement, Mohammad Sharifi a déclaré : « Malheureusement, samedi matin à 9 heures, lorsque des rafales de vent ont exacerbé l’incendie, quatre personnes ont été englouties dans les flammes et sont mortes, et deux autres ont été blessées ».
Bajour était membre du conseil d'administration de l’association écologique Chya et militant écologiste bien connu qui aurait été arrêté et interrogé à plusieurs reprises par des organes de la sécurité au sujet de ses activités environnementales.
L’association écologique Chya était l’une des ONG les plus actives dans l’organisation des efforts pour contenir l’incendie. Quelques heures après la mort des militants, des citoyens de Marivan sont descendus dans les rues devant l’hôpital de Bou-Ali, où se trouvaient les corps des morts.
Exécutions, meurtres arbitraires, morts en détention
Les exécutions
Iran Human Rights Monitor a enregistré 30 exécutions au mois d’août, dont six seulement ont été rendues publiques par les médias officiels.
Le matin du 13 août, un prisonnier identifié comme étant Moslem Shiri a été exécuté à la prison centrale d'Ardabil. Il a été arrêté pour meurtre en juin 2009. Moslem Shiri a entamé une grève de la faim pendant une semaine en décembre dernier pour protester contre le harcèlement continu des autorités pénitentiaires. Moslem Shiri était accusé d’avoir assassiné l’un des proches de Farhad Nowrouzi, l’un des responsables de la prison centrale d’Ardebil. Le responsable aurait torturé le prisonnier en cellule d’isolement et menacé de mort au cours des neuf dernières années. Nowrouzi avait dit au prisonnier : « Votre punition n'est pas la mort sur la potence. Je vais te tuer lentement et ta voix ne sera entendue nulle part ».
Un prisonnier identifié comme Keramat Hassani a été pendu le lundi 20 août à la prison de Gachsaran pour meurtre. Keramat Hassani et sa famille étaient les seuls habitants d'un village de la province de Kohgiluyeh et Boyer-Ahmad, dans le sud-ouest de l'Iran. Selon une source proche de la famille, la famille de M. Hassani a été attaquée par trois voleurs en 2010 et lors du conflit entre les membres de la famille et les voleurs, le jeune fils de la famille a désarmé l'un des voleurs mais a été tué par les deux autres agresseurs. M. Hassani a utilisé son fusil de chasse contre les voleurs, ce qui a entraîné la mort de l'un d'eux tandis que l'autre a fini, paralysé. Keramat Hassani avait entamé une grève de la faim l'an dernier pour protester contre les autorités qui l'avaient fréquemment torturé.
L’Iran a pendu six hommes reconnus coupables d’avoir volé 10 kg de bijoux en or en utilisant des armes blanches, ont rapporté les médias officiels. Les victimes ont été reconnues coupables d’avoir volé 10 kg d’or en 2015 d’une voiture transportant des bijoux en or sur le boulevard de l’aéroport de Mashhad. Bien que les coupables n'aient blessé qu'une personne lors de l'incident, les six hommes, tous âgés de moins de 30 ans, ont été condamnés à mort sur l'accusation de « moharebeh » (inimitié envers Dieu).
L’Iran a pendu six hommes reconnus coupables d’avoir volé 10 kg de bijoux en or en utilisant des armes blanches, ont rapporté les médias officiels. Les victimes ont été reconnues coupables d’avoir volé 10 kg d’or en 2015 d’une voiture transportant des bijoux en or sur le boulevard de l’aéroport de Mashhad. Bien que les coupables n'aient blessé qu'une personne lors de l'incident, les six hommes, tous âgés de moins de 30 ans, ont été condamnés à mort sur l'accusation de « moharebeh » (inimitié envers Dieu).
Les noms et les caractéristiques des personnes exécutées en juillet sont les suivants :
R Nom Date de l’exécution Lieu de l’exécution Source officielle
1. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
2. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
3. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
4. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
5. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
6. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
7. Miran Amiri - 2 août 2018 Prison de Zahedan
8. Ami Ali Kelivand - 7 août 2018 Prison centrale de Bandar Abbas
9. Inconnu - 8 août 2018 Prison centrale de Minab
10. Inconnu - 8 août 2018 Prison centrale de Minab
11. Inconnu - 8 août 2018 Prison centrale de Minab
12. Mohammad Abdi - 8 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
13. Inconnu - 8 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
14. Eivaz Bidast - 8 août 2018 Prison centrale de Tabriz
15. Moslem Shiri - 8 août 2018 Prison centrale d’Ardebil
16. Milad Zia - 15 août 2018 Prison centrale de Tabriz
17. Meysam - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
18. Inconnu - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
19. Inconnu - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
20. Inconnu - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
21. Inconnu - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
22. Inconnu - 18 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
23. Keramat Hassani - 19 août 2018 Prison de Gachsaran
24. Abbas Aghayi - 19 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
25. Jafar Samimi - 21 août 2018 Prison de Maragheh
26. S. Mohammadi Vahed - 26 août 2018 Prison centrale d’Ardebil
27. Mojtaba Assadi - 30 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
28. Vahidollah Loghmani - 30 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
29. inconnu Prison de Rajaeï Chahr
30. inconnu Prison de Rajaeï Chahr
1. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
2. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
3. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
4. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
5. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
6. Inconnu - 1er août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
7. Miran Amiri - 2 août 2018 Prison de Zahedan
8. Ami Ali Kelivand - 7 août 2018 Prison centrale de Bandar Abbas
9. Inconnu - 8 août 2018 Prison centrale de Minab
10. Inconnu - 8 août 2018 Prison centrale de Minab
11. Inconnu - 8 août 2018 Prison centrale de Minab
12. Mohammad Abdi - 8 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
13. Inconnu - 8 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
14. Eivaz Bidast - 8 août 2018 Prison centrale de Tabriz
15. Moslem Shiri - 8 août 2018 Prison centrale d’Ardebil
16. Milad Zia - 15 août 2018 Prison centrale de Tabriz
17. Meysam - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
18. Inconnu - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
19. Inconnu - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
20. Inconnu - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
21. Inconnu - 18 août 2018 Prison centrale de Mashhad Agence de presse ROKNA
22. Inconnu - 18 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
23. Keramat Hassani - 19 août 2018 Prison de Gachsaran
24. Abbas Aghayi - 19 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
25. Jafar Samimi - 21 août 2018 Prison de Maragheh
26. S. Mohammadi Vahed - 26 août 2018 Prison centrale d’Ardebil
27. Mojtaba Assadi - 30 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
28. Vahidollah Loghmani - 30 août 2018 Prison de Rajaeï Chahr
29. inconnu Prison de Rajaeï Chahr
30. inconnu Prison de Rajaeï Chahr
Des meurtres arbitraires
Iran Human Rights Monitor a enregistré 10 meurtres arbitraires.
Le 3 août, un manifestant identifié par les médias sociaux commes’appelant Reza Otadi, âgé de 25 ans, a été tué par balle lors de manifestations à Karaj. Les autorités iraniennes auraient fait pression sur des proches d'Otadi pour qu'il soit identifié comme un milicien pro-gouvernemental.
Sajjad Zargani, âgé de 20 ans, a été abattu par la police officielle, le 16 août. Il était à moto et ne s’est pas arrêté à un poste de contrôle. En réponse, la police a ouvert le feu et assassiné le jeune homme.
Sept porteurs transfrontaliers ont été abattus par des patrouilles frontalières. Hasel Badbarin, 18 ans, et Tohid Haghdar, 19 ans, figurent parmi les victimes.
Sajjad Zargani, âgé de 20 ans, a été abattu par la police officielle, le 16 août. Il était à moto et ne s’est pas arrêté à un poste de contrôle. En réponse, la police a ouvert le feu et assassiné le jeune homme.
Sept porteurs transfrontaliers ont été abattus par des patrouilles frontalières. Hasel Badbarin, 18 ans, et Tohid Haghdar, 19 ans, figurent parmi les victimes.
Les décès en détention
Au moins six prisonniers ont perdu la vie en raison du refus d’accès à des soins médicaux, au recours à la torture ou au suicide dans les prisons iraniennes.
Un détenu de la prison centrale d’Oroumieh, Moloud Vanousheh, qui souffrait d’une maladie intestinale, a perdu la vie le 3 août à la suite d’un refus d’accès à des soins médicaux.
Un détenu de la prison centrale de Zahedan s'est suicidé le 14 août, en raison des pressions inhumaines qu’il a subies. Il n'y a aucune information disponible sur son sort.
Cinq détenus de la prison de Sanandaj ont tenté de se suicider le 18 août en prenant des pilules et en se pendant. L'un d'eux, Eghbal Khosravi, a perdu la vie et les autres ont été transférés à l'hôpital.
Majid Ebrahimi, directeur d’un canal de messagerie de Telegram en Iran, a été retrouvé mort le 10 août sur une route de Shahreza après sa disparition, deux jours plus tôt. Des sources affirment que les autorités lui ont demandé de fermer son canal de médias sociaux, mais il a refusé.
Un détenu de la prison centrale d’Oroumieh, Moloud Vanousheh, qui souffrait d’une maladie intestinale, a perdu la vie le 3 août à la suite d’un refus d’accès à des soins médicaux.
Un détenu de la prison centrale de Zahedan s'est suicidé le 14 août, en raison des pressions inhumaines qu’il a subies. Il n'y a aucune information disponible sur son sort.
Cinq détenus de la prison de Sanandaj ont tenté de se suicider le 18 août en prenant des pilules et en se pendant. L'un d'eux, Eghbal Khosravi, a perdu la vie et les autres ont été transférés à l'hôpital.
Majid Ebrahimi, directeur d’un canal de messagerie de Telegram en Iran, a été retrouvé mort le 10 août sur une route de Shahreza après sa disparition, deux jours plus tôt. Des sources affirment que les autorités lui ont demandé de fermer son canal de médias sociaux, mais il a refusé.
Les traitements inhumains et punitions cruelles
Mohammad Mozaffari, prisonnier politique iranien, a reçu 74 coups de fouet à la prison d’Evine. Selon le frère du prisonnier politique, le dimanche 5 août au matin, Mohammad Mozaffari a reçu 74 coups de fouet. Il a été condamné à 2 ans d'emprisonnement, 74 coups de fouet et à une amende pour « propagande contre le régime » et « insulte du Guide et du clergé » pour ses activités pacifiques et la divulgation d'informations sur la situation des prisonniers politiques.
L’avocat du défenseur des droits des enseignants, Mohammad Habibi, a déclaré que son client avait été condamné à sept ans et demi de prison, a rapporté l’agence de presse officielle ISNA le 4 août 2018.
L'avocat Amir Raisian a été cité par les médias officiels, déclarant que Mohammad Habibi avait été condamné à sept ans et demi par la branche 26 du tribunal révolutionnaire.
17 membres de l'ordre des Derviches Gonabadi ont été condamnés à 143 ans de prison, à 1480 coups de fouet, à l'exil dans des lieux reculés, à l'interdiction de quitter le pays et à l'interdiction de toute activité sociale ou politique. Selon Human Rights Watch, depuis mai 2018, des tribunaux révolutionnaires ont condamné au moins 208 membres de la minorité religieuse à des peines de prison et à d'autres sanctions dans le cadre de procès qui violent leurs droits.
La 102ème branche du tribunal pénal a condamné Shoja Hossein Zadeh, directeur de la chaîne Telegram d’actualités télévisées de Baneh, à 74 coups de fouet. Le verdict a été émis pour avoir insulté le président Hassan Rohani sur la chaîne Telegram d'informations Bana en l'absence de Shoja Hossein Zadeh.
L’avocat du défenseur des droits des enseignants, Mohammad Habibi, a déclaré que son client avait été condamné à sept ans et demi de prison, a rapporté l’agence de presse officielle ISNA le 4 août 2018.
L'avocat Amir Raisian a été cité par les médias officiels, déclarant que Mohammad Habibi avait été condamné à sept ans et demi par la branche 26 du tribunal révolutionnaire.
17 membres de l'ordre des Derviches Gonabadi ont été condamnés à 143 ans de prison, à 1480 coups de fouet, à l'exil dans des lieux reculés, à l'interdiction de quitter le pays et à l'interdiction de toute activité sociale ou politique. Selon Human Rights Watch, depuis mai 2018, des tribunaux révolutionnaires ont condamné au moins 208 membres de la minorité religieuse à des peines de prison et à d'autres sanctions dans le cadre de procès qui violent leurs droits.
La 102ème branche du tribunal pénal a condamné Shoja Hossein Zadeh, directeur de la chaîne Telegram d’actualités télévisées de Baneh, à 74 coups de fouet. Le verdict a été émis pour avoir insulté le président Hassan Rohani sur la chaîne Telegram d'informations Bana en l'absence de Shoja Hossein Zadeh.
Les arrestations
Iran Human Rights Monitor a enregistré 557 arrestations à travers le pays, dont 202 arrestations à motivation politique, huit arrestations pour des motifs religieux et ethniques et 347 arrestations sont arbitraires.
Voici quelques exemples :
Selon les médias officiels, 20 manifestants à Karaj ont été arrêtés par les forces de sécurité lors des récentes manifestations contre la forte inflation et les difficultés économiques croissantes causées en partie par la dévalutaion spectaculaire de la monnaie nationale, le rial. Les chiffres réels suggèrent toutefois qu'au moins les autorités ont arrêté plus de 50 personnes lors de manifestations à Téhéran. Un certain nombre de détenus ont été enfermés au Grand pénitencier de Téhéran.
A la fin d'un match de football, le 10 août, au stade Azadi, entre les équipes de Téhéran et de Tabriz, à Téhéran, les forces de sécurité de l'Etat ont arrêté 43 supporters.
Au moins 17 supporters ont été arrêtés après un match de foot au stade Ghadir d’Ahvaz.
Les forces de sécurité de l’Etat ont arrêté au moins 40 militants azerbaïdjanais le 10 août, après avoir attaqué leur camp au Mont Sabalan, dans le nord-ouest de l’Iran.
40 hommes et femmes ont été arrêtés pour avoir participé à une fête privée dans la province du sud du Khorasan, dans la banlieue de Birjand. Le procureur adjoint du sud du Khorasan, Mohammd Reza Arab Sheibani, a déclaré : « Ceux qui ont été arrêtés, sont âgés de 20 à 35 ans ». (Agence de presse officielle, IRNA - 16 août 2018)
Une vague d’arrestations de militants civils et des défenseurs des droits de l’homme par les agents de sécurité iraniens a conduit à la détention de Zahra Modarreszadeh et de son mari, Reza Bozorgmehr, de Sahar Kazemi, Nagisa Shahbazi, Nader Afshari, Farhad Meysami et Behnam Ebrahimzadeh.
A la fin d'un match de football, le 10 août, au stade Azadi, entre les équipes de Téhéran et de Tabriz, à Téhéran, les forces de sécurité de l'Etat ont arrêté 43 supporters.
Au moins 17 supporters ont été arrêtés après un match de foot au stade Ghadir d’Ahvaz.
Les forces de sécurité de l’Etat ont arrêté au moins 40 militants azerbaïdjanais le 10 août, après avoir attaqué leur camp au Mont Sabalan, dans le nord-ouest de l’Iran.
40 hommes et femmes ont été arrêtés pour avoir participé à une fête privée dans la province du sud du Khorasan, dans la banlieue de Birjand. Le procureur adjoint du sud du Khorasan, Mohammd Reza Arab Sheibani, a déclaré : « Ceux qui ont été arrêtés, sont âgés de 20 à 35 ans ». (Agence de presse officielle, IRNA - 16 août 2018)
Une vague d’arrestations de militants civils et des défenseurs des droits de l’homme par les agents de sécurité iraniens a conduit à la détention de Zahra Modarreszadeh et de son mari, Reza Bozorgmehr, de Sahar Kazemi, Nagisa Shahbazi, Nader Afshari, Farhad Meysami et Behnam Ebrahimzadeh.
Les prisonniers
Ces dernières semaines, un certain nombre de prisonniers à travers le pays ont déclaré une grève de la faim.
- Nasrin Sotoudeh
Avocate et militante des droits humains
- Ramin Hossein Panahi
Prisonnier politique
- Farhad Meysami
Activiste des droits civiques
- Farhad Ariai (Sahrapeyma)
Prisonnier politique
- Namegh Deldel
Prisonnier de conscience (sunnite)
- Seyed Ghassem Abasteh
Prisonnier de conscience (sunnite)
- Farshid nasseri
Prisonnier de conscience (sunnite)
- Saman Rahmani
- Varya Saed MouchashmiVerya Saed Moochashmi
La persécution des minorités religieuses
L’étudiante bahaïe, Romina Asgari, a été expulsée de la branche centrale de l’université islamique Azad à cause de sa foi bahaïe. Romina Asgari a été renvoyée après son 4ème semestre à l’Université.
Sarir Mooghen, une étudiante bahaïe, âgée de 23 ans, a été expulsée de l’Université Azad d’Ispahan juste un semestre avant d’achever sa licence en architecture. Elle était à l’université depuis 2014. Après son expulsion, les agents de sécurité ont fait une descente et fouillé le domicile de Mooghen à Ispahan et ils l’ont interrogée pendant des heures.
Le tribunal révolutionnaire de Bushehr a condamné un couple chrétien et 10 autres chrétiens iraniens à un an de prison chacun pour « propagande contre l’état en faveur du christianisme ». Le groupe de convertis chrétiens a été arrêté le 7 avril 2015.
Les forces de sécurité ont empêché l’enterrement d’un citoyen bahaï, Abbas Kholousi, dans sa ville natale, Kerman, décédé le 7 août. Après quatre jours, la famille a été forcée de l’enterrer dans une autre ville.
Un certain nombre de bahaïs ont été arrêtés, vendredi 17 août, pour leurs convictions religieuses à Shiraz, dans le sud de l’Iran. Parmi eux figurent Pezhman Shahriari, Dorna Esmaeili, Kourosh Rohani, Negar Misaghian et son mari Mahboub Habibi.
Sarir Mooghen, une étudiante bahaïe, âgée de 23 ans, a été expulsée de l’Université Azad d’Ispahan juste un semestre avant d’achever sa licence en architecture. Elle était à l’université depuis 2014. Après son expulsion, les agents de sécurité ont fait une descente et fouillé le domicile de Mooghen à Ispahan et ils l’ont interrogée pendant des heures.
Le tribunal révolutionnaire de Bushehr a condamné un couple chrétien et 10 autres chrétiens iraniens à un an de prison chacun pour « propagande contre l’état en faveur du christianisme ». Le groupe de convertis chrétiens a été arrêté le 7 avril 2015.
Les forces de sécurité ont empêché l’enterrement d’un citoyen bahaï, Abbas Kholousi, dans sa ville natale, Kerman, décédé le 7 août. Après quatre jours, la famille a été forcée de l’enterrer dans une autre ville.
Un certain nombre de bahaïs ont été arrêtés, vendredi 17 août, pour leurs convictions religieuses à Shiraz, dans le sud de l’Iran. Parmi eux figurent Pezhman Shahriari, Dorna Esmaeili, Kourosh Rohani, Negar Misaghian et son mari Mahboub Habibi.
Source : Les droits de l'homme en Iran
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