Au moins 50 personnes à Ispahan blessées par des tirs de chevrotine et les gaz lacrymogène
Malgré la mobilisation massive des forces répressives, les tirs de gaz lacrymogène et l’attaque de voltigeurs et d’unités spéciales, les jeunes et les agriculteurs courageux d’Ispahan continuent de manifester. Des heurts se sont poursuivis avec les pasdarans, les miliciens du Bassidj et les agents dans le lit du fleuve Zayandeh Roud et dans les rues environnantes.
Dans plusieurs points les forces répressives ont dû battre en retraite. Les cris de « A bas le dictateur », « A bas Khamenei », « Ordures, ordures », « une armée est venue combattre le guide (Khamenei) », « Pour toutes ces années de crimes, à bas le guide suprême » et « Honte à toi, Khamenei, dégage du pays », ont retenti dans de nombreux secteurs. Les habitants et les jeunes d’Ispahan ont pris aux forces de sécurité la voie qui passe sur le pont Khajou et repris le lit du Zayandeh Roud.
Pour neutraliser les gaz lacrymogènes, les manifestants ont allumé des feux dans le lit asséché du fleuve, scandant : « Nous sommes venus nous battre, combattez-nous et nous vous combattrons », « Fusil, chars et mitraille, que les mollahs aillent au diable », « A bas le chah et les mollahs ». Les jeunes ont fermé la rue Moshtaq en y élevant des obstacles. Les voitures klaxonnaient à tout va en solidarité avec la population.
Le régime criminel des mollahs, afin de contrôler le soulèvement d’Ispahan a procédé dans divers secteurs à des tirs de chevrotine et de gaz lacrymogènes. Dans la soirée, in comptait au moins 50 personnes blessés, dont beaucoup à la tête et au visage. La plupart des blessés refusent d’aller à l’hôpital pour éviter d’être arrêtés.
Le régime clérical inhumain a perturbé Internet à Ispahan et dans d’autres villes, comme Oroumieh et Ahwaz, pour empêcher la couverture médiatique et la propagation du soulèvement.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué la bravoure de la population et de la jeunesse d’Ispahan qui ont résisté à l’attaque des pasdarans et à leurs tirs de gaz lacrymogène. Elle a affirmé que le seul ennemi d’Ispahan et du fleuve Zayandeh Roud est la dictature religieuse qui depuis plus de quatre décennies occupe et enchaine le pays. Notre peuple et notre jeunesse veulent libérer l’Iran, a-t-elle affirmé.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 novembre 2021
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