Le troisième comité de l’Assemblée générale des Nations unies a cité le nombre alarmant de condamnations à mort, les arrestations et détentions arbitraires généralisées et systématiques, le refus délibéré d’accès aux traitements et services médicaux pour les prisonniers, les mauvais traitements épouvantables infligés aux détenus de la prison d’Evine, le harcèlement et l’intimidation des dissidents politiques et des défenseurs des droits humains, y compris leur enlèvement, leur arrestation et leur exécution, les arrestations et détentions arbitraires, la torture et les autres peines et traitements cruels, inhumains et dégradants infligés aux manifestants, le recours à la torture pour extorquer des aveux et les cas de décès suspects en prison.
La résolution de l’ONU souligne l’importance d’enquêtes crédibles, indépendantes et impartiales en réponse à tous les cas graves de violations des droits de l’homme en Iran, y compris les disparitions forcées, les exécutions extrajudiciaires et l’élimination des preuves de ces infractions, et appelle à mettre fin à l’impunité pour ces crimes.
Dans son rapport à l’Assemblée générale des Nations unies, le Secrétaire général des Nations unies s’est dit préoccupé par le fait qu'”il existe une série d’efforts signalés qui viseraient à détruire les preuves de l’exécution de dissidents politiques à l’époque (1988), ainsi que le harcèlement et les poursuites pénales à l’encontre des familles des victimes qui demandent la vérité et la responsabilité.”
La résolution ne reflète qu’une petite partie des crimes du régime clérical au pouvoir en Iran, mais ne laisse aucun doute sur le fait que ce régime a toujours été l’un des principaux violateurs des droits humains dans le monde.
Le dossier des quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide du régime clérical, notamment le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 et le massacre de 1 500 manifestants en 2019, doit être transmis au Conseil de sécurité de l’ONU.
Les dirigeants du régime clérical, notamment Ali Khamenei, Ebrahim Raïssi et Gholam-Hossein Mohseni Eje’i doivent être poursuivis par des tribunaux internationaux. La communauté internationale doit rejeter ce régime et mettre fin à l’impunité de ses dirigeants criminels.
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