Il s’agit du huitième cas en novembre où les forces du régime tuent des civils innocents en Iran.
Le 15 novembre, les forces anti-drogue ont tué par balle un Baloutche. Puis, elles en ont blessé un autre. Elles ont ouvert le feu sur leur voiture en les soupçonnant de transporter de la drogue.
Le 11 novembre, des agents des services du renseignement ont tué deux Baloutches identifiés comme étant Morad Ahardadi et son beau-frère Khodadad à Jask, dans le sud-est de l’Iran. Les deux hommes sont tombés dans une embuscade tendue par les agents dans les montagnes. Selon une source informée, les agents des services du renseignement attendaient qu’ils passent pour ouvrir le feu sur eux.
Du 2 au 9 novembre, les forces de l’Etat ont tué cinq hommes dans le nord-ouest, l’ouest et le sud-est de l’Iran.
Dans une affaire choquante publiée dans les médias officiels le 7 novembre, la police a abattu une femme de 29 ans le 1er octobre à l’arrière de sa voiture, à une distance de 70 à 80 cm, à Ahwaz, dans le sud-ouest de l’Iran. La femme, identifiée comme Sanaz Mohammadian, était la mère d’un fils de trois ans.
Selon le rapport annuel d’un groupe de défense des droits humains, les forces de sécurité du régime iranien ont tué ou blessé directement ou indirectement au moins 204 citoyens iraniens en 2020. Selon le rapport, au moins 74 citoyens ont été tués. Parmi eux, il y avait 36 Koulbars, 5 transporteurs de carburant et 33 autres citoyens. Les tirs arbitraires de 2020 ont blessé au moins 130 personnes.
Source : Iran News Wire
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