Trois prisonniers condamnés à une peine de qisas, exécutés à Rasht

 CSDHI – Les autorités iraniennes ont exécuté Mostafa Pourahmad et Mojtaba Bagheri. Tous les deux étaient condamnés à une peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre.

Pendaisons à Rasht en Iran, suite à des peines de qisas

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, les agents du régime ont pendu les deux hommes à la prison centrale de Rasht dans la matinée du 18 novembre. Mostafa Pourahmad avait 35 ans, et Mojtaba Bagheri, 40 ans.

Des sources ont déclaré à Iran Human Rights : « Ils devaient être exécutés samedi mais ils l’ont été aujourd’hui. Les proches de la victime avaient donné leur procuration au procureur pour exécuter la sentence. Ils n’étaient pas présents lors de la pendaison. »

Iran Human Rights avait déjà fait état du transfert des deux hommes en isolement cellulaire en vue de leur exécution le 14 novembre.

Au moment de la rédaction de cet article, les médias nationaux ou les officiels en Iran n’ont pas rapporté leurs exécutions.

Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort, l’Iran a condamné au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020 à des peines de qisas (la loi du Talion) pour « meurtre avec préméditation ».

En Iran, aucune distinction juridique n’est faite entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire. Les personnes inculpées sous le terme générique de « meurtre avec préméditation » sont condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.

Un autre détenu exécuté à Chiraz

Marouf Gholipour, condamné aussi à une peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre, est mort par pendaison à la prison centrale de Chiraz.

Selon les informations obtenues par IHR, les agents du régime iranien l’ont exécuté à la prison centrale de Chiraz dans la matinée du 14 novembre. Marouf Gholipour, 41 ans, était originaire de Kazeroun.

Des sources informées ont déclaré à Iran Human Rights que Marouf était derrière les barreaux depuis environ quatre ans. Et il avait obtenu le pardon de la famille de sa victime.

Au moment de la rédaction de ce communiqué, son exécution n’a pas été signalée par les médias nationaux ou les officiels en Iran.

Selon le rapport annuel sur la peine de mort d’IHR, au moins 211 des 267 personnes exécutées en 2020 ont été condamnées à des peines de qisas (la loi du Talion) pour « meurtre avec préméditation ».

Source : IHR