Une crise de l’eau confrontée à l’indifférence des dirigeants du pays
L’Iran est confronté à une crise de l’eau alarmante. Alors que les agriculteurs d’Ispahan protestent et se battent pour leurs droits à l’eau, les habitants de la ville de Yazd et des villages de cette région mendient une eau potable saine. Ce phénomène ne se limite pas à cette région. La plupart des provinces iraniennes sont confrontées à une pénurie d’eau, du Khouzistan au Khorasan en passant par le Sistan-Baloutchistan, les gens n’ont pas d’eau potable et s’alimentent grâce à des réservoirs d’eau.
Depuis au moins 20 ans, de nombreux écologistes en Iran n’ont cessé de mettre en garde le gouvernement du régime contre le danger de la sécheresse et la destruction de la nature du pays. Mais en réponse à ces avertissements, le régime les a arrêtés, menacés, et même exécutés pour certains d’entre eux. La désertification s’étend et dévore les ressources en eau du pays.
L’Iran est plongé dans une immense crise de déshydratation. Fournir de l’eau potable, de l’eau pour l’agriculture et de l’eau pour l’industrie nécessite des investissements à long terme, des programmes de base et des crédits importants, et un millier de slogans et de visites inutiles des responsables du régime ne pourront pas faire naître des gorgées d’eau et des chutes dans les mains du peuple assoiffé.
Le moment idéal pour s’occuper de la crise de l’eau, c’était il y a 10 ou 15 ans, lorsque la richesse légendaire des revenus pétroliers est tombée entre les mains ineptes d’un gouvernement populiste qui a gaspillé 800 milliards de dollars. D’ailleurs, une partie non négligeable de cet argent a été dépensée pour l’eau vitale. Maintenant personne ne peut parler du destin du peuple.
Le régime, couple de la sécheresse du pays
Il y a au moins 20 ans, des études détaillées devaient être réalisées et de grandes décisions devaient être prises pour résoudre cette crise de l’eau. Avec des créations de barrages non scientifiques et la réorientation des rivières du pays, le régime accélère la sécheresse du pays. En pensant à d’autres priorités, le régime n’a pas consacré le temps et les efforts nécessaires pour résoudre ce super défi.
La seule chose que le régime a fait jusqu’à présent, c’est d’inviter les gens assoiffés à réduire leur consommation d’eau et à économiser l’eau, de leur montrer un graphique de réduction des pluies à la télévision et de demander au peuple d’être patient. Et le peuple a le droit de protester et de réclamer de l’eau parce que les gouvernements de tout pays sont fondés à résoudre de tels problèmes dans des situations critiques. Toutefois, en Iran, les gouvernements du régime sont devenus la principale source des crises.
Il n’est pas exagéré de dire que l’ampleur de la crise de l’eau requiert tout le temps, l’énergie, les capacités et les installations du pays. Mais le régime les gaspille dans son affaire nucléaire insensée.
L’Iran précipité dans des super-crises actives
La situation est plus ou moins la même dans d’autres domaines. L’exode croissant des cerveaux et la fuite des élites du pays sont devenus si critiques que de nombreux éléments et responsables du régime sont contraints d’introduire la sécurité globale des citoyens, comme une solution du chef du régime. Mais, cela n’est pas coordonné avec la nature du régime, qui prive le peuple de toutes sortes de sécurité sociale, politique et économique.
Les tremblements de terre, les affaissements de terrain, les incendies de forêt, le déclin de la santé mentale et physique de la société, sont autant de super-crises actives qui nécessitent des solutions fondamentales.
Source : Iran Focus (site anglais)
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