Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré à son retour d’Iran que les discussions approfondies de mardi en Iran « n’ont pas été concluantes » et que le manque d’accès des inspecteurs de l’AIEA à l’atelier de Karaj « nuit gravement à la capacité de l’Agence de rétablir la continuité des connaissances concernant cet atelier ». Mais Hossein Amir-Abdullahian, le ministre des Affaires étrangères des mollahs, avait déclaré la veille: « Des entretiens cordiaux, francs et fructueux ont eu lieu avec M. Grossi à Téhéran. Nous avons passé de bons accords pour continuer la collaboration, mais la finalisation du texte demande plus de travail sur quelques termes. Un accord est possible. Politiser les problèmes techniques n’est pas constructif. »
Comment concilier ces deux commentaires contradictoires – l’inquiétude du directeur général de l’Agence et l’optimisme du ministre des Affaires étrangères des mollahs ? D’autant plus que nul ne met en doute la retenue du directeur de l’AIEA. Il n’y a qu’une réponse : le régime des mollahs, avec sa politique dilatoire et de tromperie des interlocuteurs occidentaux, cherche à gagner du temps pour achever son projet d’acquisition de l’arme nucléaire.
Le 11 juillet 2021, lors d’une réunion intitulée « Europe-Moyen-Orient en soutien à la Résistance iranienne », Mme Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), avait déclaré : Ave l’arrivée de Raïssi, Khamenei a mis en place un dispositif de guerre et de répression contre les soulèvements. Cela permet à Khamenei d’avoir la main libre sur les programmes nucléaires et de missiles et dans la belligérance au Moyen-Orient et l’aventurisme international. Khamenei a lié son destin et celui de son régime au programme nucléaire. Les actions et réactions entre les pays occidentaux et le régime des mollahs se sont résumées à une série de tromperies et de complaisance. Pendant que le régime dissimulait son programme nucléaire en trompant le monde, la communauté internationale, en retour, cherchait à arrêter ou à freiner ce projet en lui accordant des concessions ou en faisant preuve de complaisance. Le régime a utilisé l’accord nucléaire pour reprendre des forces et développer son programme. Ces 20 dernières années, aucun des sites nucléaires, ni aucune des activités secrètes liées à ce programme n’ont été annoncés par le régime, sauf si cela avait déjà été divulgué par la Résistance iranienne ou d’autres sources.
Le régime clérical, qui est à son point le plus bas, n’abandonnera jamais le projet de se doter de l’arme nucléaire. Le seul moyen est de réactiver les six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, de démanteler complètement les sites nucléaires et l’enrichissement du régime, et de mener des inspections n’importe où et n’importe quand.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 novembre 2021
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