Mme Safa’i avait déjà subi une attaque cardiaque. Elle a subi une opération du cœur après de nombreuses entraves de la part des autorités de la prison de Qarchak. Son mauvais état de santé la rend incapable de supporter l’emprisonnement. Cependant, la directrice de la prison de Qarchak, Soghra Khodadadi, l’a privée de traitement médical pour doubler la pression sur elle.
Le 24 août, des détenus ont emmené Zahra Safa’i au centre de santé dans un état critique. Mais les responsables de la clinique ont dit qu’il n’y avait aucun problème. Ils lui ont donné des analgésiques et l’ont renvoyée dans sa cellule.
Le 27 août, alors qu’un cardiologue se trouvait par hasard en prison, il a fait passer un électrocardiogramme à Zahra Safa’i et a diagnostiqué une crise cardiaque. Il a déclaré qu’elle devait être transférée à l’hôpital immédiatement. Néanmoins, il a fallu quatre jours aux autorités de Qarchak pour l’envoyer à l’hôpital.
Mme Safa’i a été transférée à l’hôpital le 31 août 2021. À l’hôpital, elle avait les mains et les pieds enchaînés au lit. Elle a donc refusé de rester à l’hôpital et a été envoyée en prison sans traitement.
Les forces de sécurité ont arrêté Zahra Safa’i à Téhéran le 24 février 2020. Elles ont également arrêté sa fille, Parastou Mo’ini. Elles ont ensuite été transférées au centre de détention du ministère du Renseignement (quartier 209 de la prison d’Evine). Zahra Safa’i et Parastou Mo’ini ont été transférées à la prison de Qarchak au début du mois de mars 2020.
Le 28 juin 2020, Zahra Safa’i a été temporairement libérée de la prison de Qarchak, jusqu’à la fin de son procès, moyennant une caution de 300 millions de tomans. Mais elle a été arrêtée de nouveau le 26 juillet 2020, lorsqu’elle s’est rendue au bureau du procureur de la prison d’Evine pour examiner son cas et celui de sa fille. Le 27 juillet 2020, elle a été transférée à la prison de Qarchak.
La prisonnière politique Zahra Safa’i, 58 ans, a subi un accident cardiaque le 27 octobre 2020, après avoir été harcelée et intimidée par les autorités pénitentiaires.
La vie des prisonnières politiques de la prison de Qarchak est en danger.
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