Marzieh Taherian travaillait sur une machine à filer à anneaux dans l’usine textile Kavir Semnan lorsque cet horrible accident s’est produit le 6 novembre 2021. L’usine est située dans la zone industrielle de Semnan, dans l’est de l’Iran.
Marzieh Taherian n’avait que 21 ans. Ses collègues de travail ont déclaré que son foulard-cagoule a été happé par la machine entrainant immédiatement sa tête dans l’engrenage. (Agence ILNA – 7 novembre 2021)
De nombreuses jeunes femmes doivent travailler dans les unités de production pour atténuer la pression économique sur leur famille et aider leurs parents. Elles doivent supporter les dures conditions de travail dans les ateliers et les usines. (Agence IRNA – 3 mai 2018)
Certains experts ont qualifié les conditions intolérables des travailleuses dans les unités de production de “nouvel esclavage.” Les bas salaires et le manque de sécurité de l’emploi font partie des problèmes auxquels sont confrontées les travailleuses en Iran. Les conditions de travail des femmes sont très différentes de celles des hommes. Elles n’ont pas accès à des emplois décents ni à l’égalité des droits et des chances.
Les femmes sont contraintes d’accepter n’importe quel emploi mal payé et des conditions de travail difficiles dans de petits ateliers, qui ne sont pas contrôlés par le ministère du travail et ne respectent pas le droit du travail. Celles qui travaillent dans ces ateliers sont donc privées de soutien juridique, d’avantages, d’assurance et de sécurité.
Le régime iranien est membre de la Commission des Nations unies sur le statut des femmes (CSW). Pourtant, il n’a mis en œuvre aucune des recommandations de la CSW visant à améliorer l’émancipation économique des femmes. Le régime clérical va en effet dans la direction opposée.
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