Shaker Behrouz en grève de la faim à la prison d’Oroumieh
Shaker Behrouz est dans le couloir de la mort. Le prisonnier politique a entamé une grève de la faim le 21 novembre 2021 pour protester contre les pressions exercées par les services du renseignement sur les plaignants dans son affaire afin qu’ils retirent leur consentement. Cela permettrait ainsi à la justice de procéder à son exécution.
Shaker Behrouzi, 32 ans, est célibataire et vient de Dizej, une ville située dans la région d’Oroumieh.
La justice des mollahs l’a condamné à mort pour le meurtre d’un pasdaran, Mamol Mohammadi. Pourtant, 12 témoins du village de Dizaj Margavar, dans le nord-ouest de l’Iran, affirment que Shaker se trouvait dans leur village au moment où Mamol Mohammadi a été tué.
La famille de la victime n’a déposé aucune plainte contre Shaker Behrouz. Elle ne croit pas qu’il soit le meurtrier. D’ailleurs, ils ont déclaré qu’ils étaient prêts à témoigner à ce sujet devant n’importe quel tribunal. Mais les services du renseignement ont menacé de retirer l’aide accordée à la famille de la victime, qui était un pasdaran, si elle ne portait pas plainte contre Shaker Behrouz.
La justice a également accusé Shaker d’être membre du Parti démocratique kurde d’Iran.
En mars 2020, elle l’a condamné à cinq ans de prison pour d’autres chefs d’accusation.
Les services du renseignement ont monté une nouvelle affaire contre lui en juillet 2020. La deuxième branche du tribunal révolutionnaire d’Oroumieh a organisé le procès. Le 10 septembre 2020, le tribunal a informé l’avocat de M. Behrouz qu’il l’avait condamné à mort pour « insurrection armée et appartenance à un parti d’opposition kurde. »
Houshmand Alipour en grève de la faim à la prison de Sanandaj
Le prisonnier politique Houshmand Alipour a entamé une grève de la faim, mardi 16 novembre 2021. Il protestait contre le fait qu’on lui refuse le droit de sortir. Il proteste également contre l’intervention du ministère du Renseignement dans son cas.
Les forces de sécurité ont arrêté Houshmand Alipour pour la première fois le 3 août 2018. Il était accusé d’appartenir à l’un des groupes d’opposition.
Le 19 novembre 2018, on l’a transféré à la prison de Saqqez, après 110 jours d’interrogatoire dans le centre de détention du Département du renseignement de Sanandaj.
Finalement, des agents l’ont transféré à la prison de Sanandaj en janvier 2019, après sa condamnation à mort par le tribunal révolutionnaire de Sanandaj.
Une année plus tard, le 15 septembre 2020, la Cour suprême a commué sa condamnation à mort en 38 mois d’emprisonnement. Ila justice l’a rejugé après seulement cinq jours, et elle a commuée sa peine en la portant à huit ans.
Houshmand Alipour est en prison depuis plus de trois ans, sans avoir eu un seul jour de congé.
Source : Iran HRM
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