Originaire de Kachan, Maryam Khakpour, 41 ans, avait été condamnée à mort pour des accusations liées à la drogue il y a cinq ans. Elle avait à plusieurs reprises clamé son innocence, affirmant que la drogue appartenait à son mari. Elle a néanmoins été condamnée à mort, et sa peine appliquée à la prison de Dastguerd, à Ispahan, dans le centre de l’Iran.
Maryam Khakpour était incarcérée depuis cinq ans dans le quartier des femmes de la prison de Dastguerd. Elle a divorcé de son mari il y a trois ans. Il a été condamné à 18 ans de prison.
L’exécution de Maryam Khakpour n’a pas encore été annoncée par les médias officiels en Iran.
Un article ajouté à la loi anti-narcotique en 2017 limite les condamnations à mort liées à la drogue. Cependant, la peine de mort est toujours utilisée dans les affaires liées à la drogue.
Exécution d’un couple à Yassoudj
Le 23 novembre 20121, un couple a été pendu à la prison centrale de Yassoudj, la capitale de la province de Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad.
L’homme a été identifié comme étant Siavosh Ardechiri, mais la femme reste non identifiée. Le mari et la femme avaient été arrêtés en décembre 2018 pour homicide. Tous les médias officiels ont publié la nouvelle de ces pendaisons à Yassoudj.
Le premier bourreau de femmes au monde
L’Iran détient le record mondial de pendaisons par habitant. C’est également le principal bourreau de femmes au monde. Une moyenne de 15 femmes sont exécutées en Iran chaque année. Ces exécutions sont manifestement injustes.
Le nombre réel d’exécutions, en particulier le nombre de femmes exécutées, est beaucoup plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des exécutions en secret et à l’abri du regard du public. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, à l’exception de ceux qui la pratiquent.
Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme une forme de punition. De manière discriminatoire, ce châtiment est appliqué aux minorités religieuses et ethniques, aux dissidents politiques et aux femmes.
Selon Amnesty International, plus des deux tiers des pays du monde ont aboli ou supprimé la peine de mort. Cependant, en Iran, la machine à tuer s’accélère sous la direction d’Ebrahim Raïssi, bourreau notoire du massacre de 1988, et de Gholam Hossein Mohseni Eje’i, un autre juge notoirement impliqué dans le génocide.
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