Le chef des relations publiques des pasdarans a déclaré qu’ils avaient distribué des tracts dans les rues et appelé à des rassemblements. Selon ce dernier, ils prévoient de perturber la sécurité publique par des « activités insurrectionnelles ». Il a ajouté qu’ils avaient également trouvé des armes et des munitions auprès des détenus.
Le nombre de personnes, leur identité et le lieu où les détenus ont été emmenés ne sont pas mentionnés.
À l’approche du deuxième anniversaire des manifestations antigouvernementales organisées dans tout le pays en novembre 2019, le régime iranien a intensifié sa répression contre les libertés civiles et politiques.
La semaine dernière, plusieurs médias officielles ont fait état de personnes arrêtées dans diverses régions d’Iran, notamment à Alborz, près de Téhéran, dans la province de Kerman (sud-est), dans la capitale Téhéran et dans la province d’Hormozgan (sud). Ils sont pour la plupart accusés d’appartenir à des groupes inconnus ou de « menacer la sécurité du peuple », via leurs activités insurrectionnelles. Les militants estiment que la méthode d’annonce des arrestations par les médias officiels était planifiée pour intimider les Iraniens et les contraindre au silence à l’occasion de l’anniversaire des manifestations, le 15 novembre.
Source : Iran News Wire
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