Kowsar Dehbanzadeh avait subi des pressions de la part d’agents de sécurité en raison de ses activités de plaidoyer et de ses actions en justice en faveur de son frère. Elle a été arrêtée par des agents des services des renseignements à Chiraz sans aucun document légal et a été transférée à l’isolement au centre de détention des services des renseignements (cellule 100) à Chiraz le vendredi 27 septembre 2024.
Kowsar Dehbanzadeh avait déjà été convoquée à plusieurs reprises par les services des renseignements de Yasouj, qui l’avaient menacée pour avoir soutenu son frère, Maysam Dehbanzadeh, actuellement incarcéré à la prison de Ghezel Hessar à Karadj.
Les agents des services des renseignements ont menacé sa famille, les avertissant de ne pas rendre publique son arrestation.
Il convient de noter que Maysam Dehbanzadeh purge actuellement sa peine à la prison de Ghezel Hesar et qu’il a récemment été condamné à 6 ans et demi supplémentaires sur la base d’accusations préliminaires liées à l’incendie de la prison d’Evin.
Depuis le soulèvement de 2022, les autorités du régime clérical ont intensifié leurs pressions et leurs menaces à l’encontre des familles des prisonniers politiques et des familles des victimes, et en ont arrêté un grand nombre.
En vertu de l’article 16 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la détention de membres de la famille de prisonniers politiques en raison des activités ou des opinions politiques de leurs proches viole ce principe et constitue en fait une forme de punition pour des actes qu’ils n’ont pas commis.
Source : CNRI Femmes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire