Maryam Radjavi : A l’approche de la Journée mondiale contre la peine de mort, j’appelle la communauté internationale à soutenir la campagne contre les exécutions et à conditionner les relations avec le régime iranien à l’arrêt de la torture et des exécutions. Les dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour crimes contre l’humanité et génocides
Ali Khamenei, craignant l’explosion de la colère sociale et la montée d’un soulèvement populaire, a accéléré la machine à exécuter et à tuer. Rien que le 1er octobre, 13 prisonniers ont été exécutés, et le 2 octobre, 17 prisonniers ont été pendus dans diverses villes du pays. Aujourd’hui, dimanche 6 octobre, Habibollah Mohammadzehi a été exécuté à la prison de Bam. Le jeudi 3 octobre, Tayeb Mansouri a été exécuté à la prison de Dastguerd à Ispahan, Hamed Hariri, 35 ans, et Reza Soleimanzadeh, 29 ans, ont été pendus à la prison de Gorgan.
Le vendredi 4 octobre, les médias officiels ont rapporté l’exécution d’un prisonnier à Ilam pour la mort d’un agents des forces de sécurité en 2017 (site officiel Defaye Moghaddass).
Le mercredi 2 octobre, les bourreaux criminels ont pendu 17 prisonniers, dont 2 femmes. L’exécution de 7 d’entre eux avait été annoncée dans le communiqué du CNRI du 3 octobre. Les 10 autres prisonniers victimes de la machine à tuer de Khamenei sont les suivants : Zahra Feizi à Tabriz ; Saber Haghmoradi, Ali Mamashlou, Morteza, Abdolhossein et Moloud Khaledian à la prison de Qezelhessar ; Ayat Abdolfathi à Ahwaz ; Seyed Nasser Hosseini, Abbas Khodayari et Mohammad Chaman Pira à Chiraz ; et un prisonnier portant les initiales H-Z à Torbat-Heydariyeh.
Le mardi 1er octobre, 13 prisonniers ont été exécutés. En plus des 9 personnes annoncées dans le communiqué précédent, Akhtar Ghorbanlou a été exécutée à Ahar, Ali Bahrami et Mostafa Kavandi à Zandjan, et Ghaffar Hivehchi à Gonbad Kavous. Ainsi, le nombre d’exécutions enregistrées depuis juillet, date à laquelle Massoud Pezeshkian a pris ses fonctions, s’élève à au moins 255.
Le 3 octobre, Mahmoud Dahmardeh, un prisonnier condamné à mort, a succombé à une crise cardiaque et au manque de soins médicaux à la prison de Zabol.
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que tant que ce régime sera au pouvoir, ni la torture et les exécutions en Iran, ni la guerre et le terrorisme dans la région ne prendront fin, et la région ne connaîtra ni paix ni tranquillité. À l’approche de la Journée mondiale contre la peine de mort, elle a appelé la communauté internationale à soutenir la campagne contre les exécutions en Iran. Elle lui a demandé de conditionner les relations diplomatiques et commerciales avec le régime à l’arrêt de la torture et des exécutions. Elle a déclaré que les dirigeants de ce régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocides.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne/CNRI
Le 6 octobre 2024
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire