Omidvar a déclaré que le nouveau système de surveillance, connu sous le nom de « Septam », a été mis en place pour surveiller les lieux publics et assurer le contrôle de la qualité des systèmes de sécurité utilisés dans les établissements commerciaux. « Le but de ce système est de permettre à la police de revoir les images en cas d’« incident ou de crime » et de prendre les mesures nécessaires », a déclaré Omidvar. Cependant, la définition vague du terme « crime » donnée par le régime a suscité de vives inquiétudes, beaucoup craignant que le véritable objectif de cette surveillance ne soit pas seulement de surveiller les vols ou les incidents de sécurité, mais de réprimer le sentiment anti-régime et la dissidence grandissants.
De plus, depuis le soulèvement de 2022, de nombreuses femmes en Iran ont publiquement défié les lois sur le port obligatoire du hijab, en particulier dans les cafés, les restaurants et les centres commerciaux. Certaines ont été arrêtées et poursuivies pour avoir partagé des images d’elles-mêmes sans hijab dans des lieux publics. Le régime a de plus en plus recours aux caméras de surveillance urbaines pour faire respecter la réglementation sur le port du hijab et infliger des amendes aux contrevenants.
Omidvar a justifié cette mesure en déclarant que de nombreuses caméras « de mauvaise qualité et non garanties » n’ont pas aidé la police à traquer les crimes comme le vol. Pour remédier à ce problème, les entreprises sont désormais tenues d’installer des caméras conformes aux normes approuvées par la police. La Chambre des corporations a également connecté 39 industries et environ 280 secteurs d’activité connexes, dont des bijoutiers et des restaurants, au système Septam via le portail national des licences, a ajouté Omidvar.
Selon IRNA, le régime a nié les allégations selon lesquelles une marque ou une entreprise particulière serait favorisée dans la fourniture des caméras, affirmant que toutes les entreprises sont libres de choisir l’équipement tant qu’il répond aux normes de la police. Cependant, certains craignent que cette mesure ne fasse peser un fardeau financier sur les petites entreprises, les frais d’installation et d’inspection s’élevant à des millions de tomans, ce qui aggraverait leurs pressions économiques existantes.
Source : CNRI
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