vendredi 5 avril 2019

Des parlementaires britanniques critiquent l'Iran pour son absence de réaction face aux victimes des inondations


britanniques iniondations iran Des dizaines de membres de la Chambre des communes et de la Chambre des lords du Royaume-Uni ont rencontré mardi des membres des communautés anglo-iraniennes pour célébrer le nouvel an persan lors d'un événement au Parlement. Et ce, pendant que les députés et leurs pairs de presque tous les partis politiques ont exprimé leurs condoléances aux familles endeuillées, à Chiraz et à travers l’Iran, qui ont été victimes des inondations dévastatrices de ces dernières semaines.

Ils ont également exhorté le gouvernement britannique à condamner le régime iranien pour sa défaillance à apporter des secours, se bornant principalement à envoyer des forces répressives pour réprimer les manifestations contre le manque de secours. Ils ont en outre insisté auprès du gouvernement britannique sur la nécessité de collaborer avec l'Union européenne pour mettre fin à cette répression féroce dans les zones dévastées par les inondations.
Sir David Amess, député et coprésident du Comité britannique pour la liberté de l’Iran (BCFIF) a souhaité la bienvenue aux personnes invitées pour célébrer Norouz au Parlement et a déclaré : « Nous réitérons notre appel au gouvernement britannique pour qu’il soutienne les aspirations démocratiques du peuple iranien et reconnaisse le CNRI. Le Royaume-Uni devrait rejoindre la campagne américaine de pression maximale sur le régime iranien. Il est temps que le Royaume-Uni se range du côté de millions d'Iraniens et non du côté des mollahs. L’avenir de l’Iran appartient à ceux qui se sont battus contre la dictature du Shah et la dictature religieuse ».
Steve McCabe, député, a déclaré : « Les droits de l'homme continuent de se détériorer en Iran. La répression brutale du régime qui a duré un an, après des manifestations populaires contre le régime et des grèves des travailleurs, montre que les dirigeants du régime ne sont ni disposés ni intéressés à répondre à la demande légitime du peuple iranien. Le Royaume-Uni doit maintenant prendre l'initiative sur le plan international pour mettre en place un processus de responsabilisation soutenu par la communauté internationale et l'Europe afin que le régime soit tenu pour responsable de ses graves violations des droits humains, notamment le massacre de milliers de prisonniers politiques en 1988 ».
Les parlementaires ont noté que le régime était à son point le plus faible, tant au niveau national qu'international. C'est pourquoi il attaque le mouvement de la résistance iranienne à travers des complots terroristes et une vaste campagne de désinformation.
Les intervenants ont expliqué que la campagne de désinformation n’a pas changé leur point de vue sur la Résistance, car ils connaissent le fonctionnement du régime et savent que la Résistance est un mouvement démocratique, en quête de liberté. C’est pourquoi ils soutiennent la Résistance iranienne, sa dirigeante, Maryam Radjavi et sa plate-forme démocratique en 10 points pour le futur Iran.
Farzin Hashemi, de la commission des affaires étrangères du CNRI, a déclaré : « Comme l'a souligné Maryam Radjavi dans son message du Nouvel An, un changement en Iran est à portée de main. Le peuple iranien mérite un pays libre et démocratique et les iraniens écriront et se créerons de leurs propres mains, ce destin. Les portes de l'Iran sont ouvertes à un avenir sans oppression, sans inégalités et injustices, une république basée sur la séparation de la religion et de l'Etat ; un pays gouverné par le suffrage de son peuple et sa souveraineté, où les votes du peuple ont le premier et le dernier mot ».
Les autres participants étaient : Stephen Pound, député ; Le très honorable sir Roger Gale, député ; La très honorable Theresa Villiers, députée, ancienne secrétaire d'État de l'Irlande du Nord ; John Spellar, député, ancien ministre des Affaires étrangères et du Commonwealth ; Bob Blackman, député ; La baronne Redfern ; Lord Dholakia OBE DL, Co-chef adjoint des démocrates libéraux ; Lord Singh de Wimbledon CBE ; Lord Maginnis de Drumglass ; Lord Clarke de Hampstead CBE ; Malcolm Fowler, ancien membre du Comité des droits de l'homme du Barreau d'Angleterre et Pays de Galles ; Hossein Abedini, le Comité des affaires étrangères du CNRI ; Le très honorable Stephen Timms, député ; Dr David Drew, député ; Afzal Khan, député ; Andy McDonald, député ; Faisal Rashid, député ; Eleanor Smith, députée ; et Jack Lopresti, député.
Source : INU

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