mercredi 10 avril 2019

Une militante emprisonnée, Atena Daemi, privée de visite familiale à l’occasion du nouvel an


atena daemi privée visites familiales iran La militante des droits humains emprisonnée, Atena Daemi, s’est vue refuser un droit de visite, ont déclaré les membres de sa famille, dimanche 7 avril 2019.
Lorsque la famille s’est rendue dimanche à la tristement célèbre prison d’Evine à Téhéran pour leur visite du Nouvel An, on leur a dit qu’Atena était privée de visite.

Daemi est emprisonnée en Iran depuis novembre 2016. Elle purge une peine de sept ans d'emprisonnement pour avoir rencontré les familles de prisonniers politiques, pour avoir critiqué la République islamique d'Iran sur Facebook et condamné les exécutions massives de prisonniers politiques par l'Iran en 1988.
L’activiste était accusée de « prosélytisme contre les institutions des mollahs », de « rassemblement et de collusion contre la sécurité nationale », « d’insulte envers Khamenei » et de « dissimulation de preuves de délit ».
Elle avait été condamnée à purger une peine de 14 ans d'emprisonnement par un tribunal présidée par le juge Moghiseh.
Selon les procédures des prisons d’État iraniennes, les visites hebdomadaires avec les membres de la famille sont un droit auquel tous les détenus ont droit, pas un privilège. Mais il existe de nombreux cas où les prisonniers politiques, y compris les mères de jeunes enfants, se sont vus interdire de voir leur famille ou de leur parler au téléphone.
En octobre 2018, Daemi et deux autres prisonnières politiques, Maryam Akbari-Monfared et Golrokh Ebrahimi Iraee, ont été privées de la visite de leurs familles à la suite d'une dispute orale avec des gardiens de prison dans la salle des visites, où les femmes auraient scandé des slogans.
Elles ont demandé à consulter le verdict illégal, mais le personnel pénitentiaire a refusé, le chef de la section des femmes leur ayant dit que ce message leur avait été communiqué oralement par Charmahali, l’administrateur de la prison et le bureau du procureur.
Maryam Akbari Monfared, une prisonnière politique, mère de trois enfants, a été menacée à plusieurs reprises d’interdiction de rendre visite à ses enfants, une tactique utilisée pour intimider les prisonniers afin qu'ils gardent le silence sur leurs affaires et les conditions de leur détention.
Le régime iranien abuse considérablement de ses prisonniers politiques.
Source : Les droits de l’homme en Iran

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