Ces derniers jours, les autorités iraniennes ont pendu quatre prisonniers dans les prisons de Babol, Mashhad, Ardebil et Kermanshah.
Le régime a exécuté un homme âgé de 26 ans mercredi 24 avril à la prison de Babol, au nord de l'Iran, a rapporté l'agence de presse officielle ROKNA. Il a été identifié uniquement par ces initiales : A.Gh. Il se trouvait dans le quartier des condamnés à mort depuis octobre 2014, accusé d'avoir tué un homme lors d'une bagarre, selon les médias officiels.
Les mêmes médias ont rapporté l'exécution pour meurtre d'un homme de 30 ans, le lundi 22 avril.
Les médias officiels n'ont pas donné le nom de la victime, ni aucun détail de son affaire, mais l'exécution semble avoir eu lieu à la prison centrale de Mashhad.
Dans un autre cas, le 18 avril, un prisonnier qui s’appelait Vali Zandian, âgé de 45 ans, a été pendu à la prison centrale d'Ardebil.
Le même jour, un autre prisonnier identifié comme étant Jafar Hosseini a été exécuté dans la prison de Dizelabad à Kermanshah, dans l'ouest de l'Iran. Tous deux ont été reconnus coupables de meurtre.
L’Iran fait toujours partie des cinq premiers bourreaux du monde, selon un nouveau compte-rendu d’Amnesty International.
Le régime iranien possède un bilan lamentable d'au moins 286 exécutions en 2018, y compris l'exécution de 10 prisonniers politiques, de quatre femmes et de sept personnes condamnées à mort pour des crimes qu'ils auraient commis, enfants.
Les chiffres réels risquent d'être beaucoup plus élevés, car le recours à la peine capitale en Iran est souvent entouré de secret.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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