jeudi 4 avril 2019

Nous devons nous battre pour les droits humains en Iran


droits humains iran Quarante ans après la naissance du régime iranien, des millions de personnes ont du mal à vivre sous le régime des mollahs. Il n’y a pas que les diverses crises économiques qui troublent le pays, mais aussi la situation désastreuse en matière de droits humains : ceux qui osent dénoncer les inégalités ou défier les injustices, sont menacées d’incarcération, de torture et de mort.

C’est la façon d efaire des mollahs depuis 1979 ; vous ne devriez pas vous laisser berner par ceux qui essaient de vous faire croire que l’Iran est une démocratie ou qu’elle est capable de procéder à une réforme significative. Ça n’est pas le cas. Même la presse est trop facilement influencée par le clivage intransigeants / modérés que les mollahs préconisent comme moyen de convaincre le monde qu'il existe des personnes raisonnables dans les plus hautes branches du régime. Il n'y en a pas.
Cela n’est jamais plus évident que celui le cas de l’avocate des droits humains, Nasrin Sotoudeh, 55 ans, qui a été arrêtée l’année dernière pour avoir défendu ceux qui protestaient contre la loi iranienne contre le hijab. Elle a été condamnée à 38 ans de prison et à 148 coups de fouet. Elle a d'abord été emprisonnée en 2010, mais malgré les menaces et l'humiliation qu'elle a subies, elle a continué à se battre pour les droits humains en Iran.
Pourtant, l'UE, un bloc connu pour sa défense des droits humains, ne demande pas sa libération immédiate et sans condition. Quelque chose que les organisations de défense des droits de l'homme, Amnesty International et Human Rights Watch, ont fait avec une pétition signée par plus de 600 000 personnes.
Sotoudeh a reçu le prix international des droits humains, Ludovic Trarieux, en septembre dernier, un prix convoité que Nelson Mandela a reçu en 1985 alors qu'il était en prison. Elle a également reçu le prix Sakharov en 2012 et elle a été invitée par Emmanuel Macron à rejoindre le Conseil du G7 sur l'égalité des sexes. Cela indique que l’UE est consciente de son sort, mais ne fait rien pour y remédier, car elle ne veut pas se fâcher avec le régime iranien. En effet, la ministre des affaires étrangères de l'UE, Federica Mogherini, a même soutenu le ministre iranien des affaires étrangères, Javad Zarif, qui nie l'existence de violations des droits humains en Iran.
Le président Barack Obama n'a pas tenu compte des droits humains au moment de la négociation du Plan d'action global commun de 2015 – il n’y avait aucune réserve pour que le Régime respecte les lois sur les droits humains - et lors des manifestations de 2009 contre les élections truquées - où il a n’a pas dénoncé la manière antidémocratique dont ces élections ont été organisées et les abus des manifestants.
Ces actions de l'UE et des États-Unis montrent qu'ils essaient de prétendre que les violations des droits humains en Iran n'existent pas. La seule véritable solution pour résoudre la crise iranienne est de retirer les mollahs du pouvoir et le monde le sait très bien.
Source : INU

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