lundi 8 juin 2020

Iran: Les plus vives protestations contre l’Etat suisse pour la clôture du dossier des assassins du Pr. Kazem Radjavi


  • Le dossier du terrorisme et du crime contre l’humanité des autorités iraniennes doit rester ouvert et la justice doit être rendue

• Il faut lancer des mandats d’arrêt internationaux contre les assassins et les commanditaires, notamment Ali Khamenei, Ali Akbar Velayati et Hassan Rohani

 Le lundi 8 juin 2020, le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a reçu une copie de l’avis de prochaine clôture, par le procureur du canton de Vaud en Suisse, du dossier de l’assassinat du Professeur Kazem Radjavi, représentant du CNRI en Suisse et premier ambassadeur d’Iran au siège européen de l’ONU après la révolution anti-monarchique, en raison de la prescription atteinte. Selon l’avis, le dossier des 14 assassins figurant ci-dessous sera clôturé le 17 juin :

SAMADI Yaddollah, né en 1957 à Téhéran, originaire d’Iran, fils d’Assadollah,
SAJADIAN Mahmoud, né en 1958 à Téhéran, originaire d’Iran, fils de Hardohnan,
REZVANI Mohammad Saïd, né en 1966 ou 1956 à Téhéran, originaire d’Iran, fils de Taghi,
POURSHAFIEE Moshen, né en 1958 à Khounnsar, Iran, originaire d’Iran, fils d’Abbas,
POURMIRZAI Nasser, né en 1956 à Téhéran, originaire d’Iran, fils de Nourollah,
MOSLEHIARAGHI Ali, né en 1947, originaire d’Iran,
KAMALI Ali, né en 1956 à Ispahan, Iran, originaire d’Iran, fils de Bahman,
JAZAERI Mohammad Reza, né en 1958 à Qom, Iran, originaire d’Iran, fils de Mohammad Kazem,
HEMMATI Saïd, né en 1948 à Téhéran, originaire d’Iran, fils de Mohammad,
HAADAVI Ali, né en 1957 à Gorgan, Iran, originaire d’Iran, fils de Mirza,
FALLAHIJAN Ali, né en 1949 à Najafabad, Iran, originaire d’Iran,
DANESH Saïd, né en 1956 à Téhéran, originaire d’Iran, fils de Mohammad Reza,
BAYANI HAMADANI Ali Reza, né en 1959 à Téhéran, originaire d’Iran, fils de Ebrahim,
BABAEE Sadegh, né en 1958 à Téhéran, originaire d’Iran, fils de Settollah,
Le procureur indique que la communication n’est pas sujette à un recours (art. 318 al. 3 CPP).
Le procureur évite de nommer Ali Khamenei, l’homme fort du régime, Ali Akbar Velayati, ministre des Affaires étrangères de l’époque, et Hassan Rohani, alors secrétaire du Conseil suprême de la sécurité du régime qui étaient les commanditaires de ce crime.
La Résistance iranienne déclare sa plus vive protestation et condamnation pour la clôture du dossier de l’assassinat du professeur Kazem Radjavi. Elle considère cette décision, comme un marchandage et une combine politique flagrante, identique à l’extradition le 31 décembre 1993 de deux des assassins arrêtés en France. Le terrorisme et les crimes contre l’humanité qui se poursuivent sans relâche par la dictature religieuse au pouvoir en Iran ne peuvent être sujet à prescription. Sept bains de sang et massacres perpétrés contre les Moudjahidine du peuple à Achraf et Liberty, l’arrestation d’Assadollah Assadi, le diplomate-terroriste poseur de bombe lors du grand rassemblement du 30 juin 2018 pour l’Iran, et l’expulsion des ambassadeurs et des diplomates-terroristes du régime des mollahs d’Albanie, sont les preuves irréfutables de cette réalité.
La prescription de 30 ans dans le dossier de l’assassinat de Kazem Radjavi qui a toujours connu des tergiversations et des retards pendant la procédure n’a d’autre signification qu’une entrave à la justice et une complaisance vis-à-vis du régime des mollahs et son terrorisme effréné. Le peuple iranien ne peut ni le pardonner, ni l’oublier.
La Résistance iranienne demande fermement au Conseil fédéral et à la Justice suisse de maintenir ouvert ce dossier. Un mandat d’arrêt international devrait être lancé contre les auteurs et les commanditaires. Il faut que la justice soit rendue.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 8 juin 2020

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