CSDHI - L'éternelle répression du régime des mollahs se poursuit sans relâche en Iran, prenant pour cible tous ceux et celles qui dénoncent ses violations des droits humains, sa politique de corruption, son bilan économique désastreux : tantôt les militants des droits humains, tantôt les journalistes, ou les syndicalistes...
4 journalistes doivent purger 8 ans collectivement
Hossein Maskaneh (directeur général de l'agence de presse Qalam), Rahmat Jalilian (directeur général de l'agence de presse Tabnak), Moslem Moin (ancien directeur général de l'agence de presse Mehr et Mersad News) et Mohsen Fooladi (ancien directeur général de l'agence de presse Fars) ont chacun été condamnés à deux ans de prison au cours de leur première audience devant la justice iranienne.
Jalil Balaee, l'ancien directeur du patrimoine culturel et du tourisme de la province de Kermansah, a porté plainte contre eux.
Le dénominateur commun des quatre journalistes condamnés est qu'ils étaient actifs dans les médias proches des organismes de sécurité. Les détails et les motifs de ces peines ne sont pas connus à ce jour. (Activistes des droits humains en Iran - 27 mai 2020)
Une militante des droits des femmes convoquée au tribunal révolutionnaire de Rasht
La militante des droits des femmes, Zohreh Asadpoor, a été convoquée devant la branche 10 du tribunal public et révolutionnaire de Rasht, le samedi 16 mai 2020, puis elle a été inculpée pour « propagande contre le régime ».
Elle a été arrêtée le 4 janvier 2020 par des agents du ministère du renseignement lors de son travail dans la ville de Rasht.
Ces derniers jours, les organes de sécurité et judiciaires intensifient la pression sur les militants civils et nombre d'entre eux ont été convoqués, inculpés ou incarcérés, notamment : Mme Jelveh Javaheri, Mme Forough Saminia, M. Kaveh Mozafari qui ont également été convoqués devant la branche 10 de Tribunal public et révolutionnaire de Rasht, le samedi 16 mai 2020, et ils ont été inculpé pour « propagande contre le régime ». (Radio Zamaneh - 20 mai 2020)
Une militante du syndicat des enseignants interrogée
Nahid Fathalian, une enseignante à la retraite et militante du syndicat des enseignants, a été conduite au quartier 209 de la prison d'Evine pour y être interrogée. Elle s’y trouve depuis le samedi 9 mai 2020.
Mme Fathalian a été arrêtée le 14 avril 2020 par les forces de sécurité. Elle est accusée de « coopération avec un groupe d'opposition ». (Activistes des droits de l'homme en Iran - 23 mai 2020)
Un prisonnier politique arrêté de nouveau après avoir porté secours à des personnes inondées
Le prisonnier politique, Rohollah Mirzaee, a été convoqué pour purger sa peine. Il a été transféré le 5 mai 2020 à la prison d'Evin et a été placé en quarantaine. Il a été convoqué au début du printemps, alors que la propagation du coronavirus était à son apogée.
Des proches de ce prisonnier ont déclaré : « Rohollah a été menacé que s'il ne retournait, il y serait ramené de force. Sa mère souffre d'hypertension artérielle et le stress est dangereux pour sa santé. Il s'est présenté en prison pour que les agents du gouvernement n'attaquent pas leur maison et ne nuisent pas à sa mère âgée et malade.
Après la mort de son père, Rohollah, 39 ans, s'est occupé de sa mère, de ses deux sœurs et de ses deux frères. Il a fait des études supérieures, mais il était au chômage. Il a été poursuivi en justice lorsqu'il a protesté ses post dans l'espace virtuel contre la situation actuelle.
Rohollah a été arrêté le 21 avril 2019 par les forces du renseignement à Téhéran. Il a subi des tortures psychologiques et a été interrogé en isolement du pavillon 209 de la prison d'Evine.
Il a été libéré sous caution le 25 mai 2020, jusqu'à la fin de son procès.
Il a été libéré sous caution le 25 mai 2020, jusqu'à la fin de son procès.
Il a été condamné à deux ans de prison par la branche 23 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « insulte du Guide suprême » et « propagande contre le régime dans l'espace virtuel ». Il est actuellement incarcéré dans le quartier 8 de la prison d'Evine. (Javanehha- 28 mai 2020)
Les services du renseignement de Bushehr arrête une coiffeuse
Somayeh Ramooz, de Bushehr, a été arrêtée il y a deux semaines par des agents du bureau du renseignement. Dans un appel téléphonique aujourd'hui, le 23 mai 2020, Mme Ramooz a dit à sa famille qu'elle était conduite au centre de détention du bureau du renseignement de la ville.
Une source proche de sa famille a déclaré : « Je pense que Somayeh est détenue dans la prison de Bushehr et elle est aujourd'hui transférée dans les bureaux du renseignement pour être interrogée. Il semble qu'elle ait été arrêtée pour ses cyber activités. Mme Ramooz a 37 ans et elle est coiffeuse. Sa famille avait migré d'Abadan à Bushehr. (Activistes des droits de l'homme en Iran - 23 mai 2020)
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