jeudi 3 décembre 2020

Statistiques choquantes sur les meurtres de femmes en Iran


 CSDHI – L’Iran est l’un des six pays qui n’ont pas signé la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Les femmes qui vivent en Iran sont privées des droits les plus fondamentaux sur leur corps, leurs relations, leurs enfants, leur éducation et leur emploi.

En attendant, les hommes sont autorisés à battre et même à tuer leur femme et leurs enfants. Ce qui signifie que la violence contre les femmes est non seulement répandue mais aussi approuvée par la loi.

Examinons quelques-uns des crimes dits d’honneur, qui représentent 50 % des homicides. Ils se sont produits depuis février en raison des politiques misogynes des ayatollahs et des lois qui permettent aux hommes de tuer des femmes en toute impunité.

Les crimes dits d’honneur

Février 2020

Kowsar Gol Soghanloo, 15 ans, immolée par le feu par son mari

Mars 2020

Hadith, 11 ans, étranglée par son père après avoir réalisé qu’il ne recevrait pas de punition sévère pour l’avoir assassinée

Mai 2020

Hajareh Hussein Bor, 20 ans, assassinée par son mari alors qu’elle s’était plainte à plusieurs reprises de violences domestiques

Romina Ashrafi, 13 ans, décapitée à la faucille par son père, alors même qu’elle avait dit à un juge qu’il la maltraitait

Sarina Ghafouri, 25 ans, tuée par son frère qui voulait l’empêcher de se remarier

Juin 2020

Fatemeh Barhi, 19 ans, décapitée par son mari après avoir tenté de le quitter

Mina, tuée par son ex-mari

Somayeh Fathi, 18 ans, tuée par son père et son frère, alors qu’elle était enceinte

Reyhaneh Ameri, 22 ans, tuée par son père avec une hache. Trois ans après avoir tenté de l’assassiner, une première fois

Juillet 2020

Le mari d’une jeune femme de Maragheh l’a incendiée, le 23 juillet, à la suite de demandes répétées de divorce que les autorités judiciaires ont ignorées

Une jeune fille de 20 ans, plongée dans le coma. Son père l’a frappée avec un marteau

Parang Ghazi, tuée lors d’une agression brutale de son mari

Fatemeh Ghozati, 16 ans, jetée d’une fenêtre du 11ème étage par son oncle, mais les autorités ont qualifié la mort de de suicide malgré les plaintes de sa mère qui a assisté au crime

Août 2020

Fatemeh Kebriaei, 28 ans, tuée par son mari lors d’une violente agression après l’avoir quitté.

Leila abattue par son mari quelques minutes après sa sortie de prison car il avait tenté de la tuer avec une hache.

Fatemeh Hawasi, 16 ans, tuée par son frère

Maryam Atmani, immolée par son mari. Elle est morte

« Les femmes sont des citoyennes de seconde zone et soumises aux hommes sous le régime actuel. C’est l’opinion médiévale dominante et officielle. Cette idée fait partie du pilier idéologique des mollahs sur la base de toutes les politiques », a écrit le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), une organisation d’opposition.

Dans une structure telle que celle de l’Iran, même si le tueur est puni, un assassinat officiel ajoute aux crimes du régime et répand les meurtres. Cependant, le contexte et la forme de la question demeurent. Et les hommes de cet appareil intellectuel sont de plus en plus poussés à un comportement brutal », a ajouté le CNRI.

Source : Iran Focus (site anglais)

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