vendredi 1 juillet 2022

Le port du hijab surveillé dans les banques et bureaux d’assurance

 CSDHI – Avec l’arrivée de l’été, comme chaque année en Iran, la pression sur les femmes pour qu’elles respectent le port du hijab s’est intensifiée. Jafar Sadegh Manesh, le chef de la 21e base de Tir du quartier général pour enjoindre le bien et interdire le mal, a déclaré ce qui suit :

« Des centaines de bandes organisées favorisent le non port du hijab et la corruption dans le pays. Toute négligence ou atteinte aux programmes visant à corriger cette tendance joue sur le terrain des envahisseurs de l’intimité de la morale publique. »

Lors d’un briefing pour les associations impliquées dans la surveillance immatérielle du hijab dans les 22 régions de Téhéran, Jafar Sadegh Manesh a déclaré :

« Aujourd’hui, la question du hijab et de la chasteté n’est pas une affaire personnelle avec des motivations personnelles. Nous ne pouvons pas dire qu’il est plus important d’aborder des questions plus générales et sociales. La tendance actuelle du hijab et de la chasteté cible les fondements de la sécurité morale de notre société, ses relations sociales et la santé psychologique de nos jeunes. Aucun autre problème ne peut être résolu sans résoudre ce problème, car la corruption et le libéralisme sont un poison mortel pour l’esprit de travail, les efforts et le progrès du pays. »

Un rapport général sur la surveillance immatérielle dans les banques du Grand Téhéran, la mission des équipes et leurs méthodes de travail a été présenté lors de cette réunion. Ensuite, il a été annoncé que la surveillance immatérielle des compagnies d’assurance commencerait samedi.

La 21e base de Tir a pour mission « d’améliorer les normes de chasteté et de hijab dans les bureaux et départements gouvernementaux sous la supervision du gouvernement. » Elle fait partie du Quartier général pour enjoindre le bien et interdire le mal. Le quartier général a commencé ses activités de lutte contre le port inaproprié du voile en février 2022.

Auparavant, Seyyed Mohammad Saeedi, secrétaire du Quartier général pour l’attrait du bien et l’interdiction du mal à Qom, avait expliqué leurs activités :

« La base du 21e Tir a été fondée à Téhéran. Dans un premier temps, ils ont déclaré leur présence à tous les bureaux gouvernementaux. Ensuite, ils commencent leurs inspections et émettent des avertissements s’ils constatent une infraction. Si la violation est répétée, ils font un rapport au ministère concerné à l’étape suivante. »

Le quartier général a été lancé à la demande d’Ebrahim Raïssi, a déclaré Saeedi. Raïssi avait ordonné à son cabinet de placer la surveillance du Hijab et de la chasteté au sommet des agences gouvernementales.

L’une des tâches définies pour ce groupe est de signaler à la police les femmes qui retirent leur voile ou qui sont mal voilées. Le QG de l’interdiction du bien et de l’interdiction du mal installe un logiciel sur les téléphones portables de ses agents, qui leur permet d’enregistrer la plaque d’immatriculation de toute femme qui retire son voile en voiture. Ils peuvent également envoyer immédiatement un message texte du commandement des forces de sécurité de l’État au portable du (de la) propriétaire de la voiture. En cas de récidive, le (la) propriétaire de la voiture doit signer un engagement écrit. S’il y a une troisième répétition, la voiture sera confisquée.

De cette façon, le régime iranien crée des emplois pour ses forces alors que le pays connaît une inflation et des prix élevés sans précédent et fait face à d’énormes problèmes économiques, politiques et internationaux.

Jeudi, les autorités du régime clérical ont été rendues furieuses par un rassemblement d’une douzaine d’adolescentes de moins de 16 ans à Shiraz qui avaient retiré leur couvre-chef. Plusieurs heures après la diffusion des clips vidéo de ce rassemblement, le commandant de la SSF de Chiraz a annoncé qu’il avait arrêté au moins 10 de ces adolescents.

Source : Iran HRM

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