Les forces de sécurité l’ont arrêté pour la première fois en 2010 et libéré sous caution quelques années plus tard. En prison, il a continué à dénoncer les crimes du régime et à envoyer des informations à leur sujet. Il a notamment recueilli les noms et les coordonnées des personnes condamnées à mort, en particulier des enfants, et dénoncé les tortures infligées aux prisonniers politiques.
Avec un certain nombre d’autres prisonniers, il a signé des déclarations condamnant le régime et ses attaques criminelles contre le camp Liberty en Irak. Il les a envoyées à l’extérieur de la prison. En raison de ses activités, on l’a transféré en isolement à de nombreuses reprises. Il a subi des mauvais traitements et des persécutions.
Lors d’un raid mené par les pasdarans en 2018, ces derniers ont blessé Ayoub et tué son neveu Elias Rigi. Ayoub Rigi a réussi à s’échapper. En septembre 2019, alors qu’il souffrait de ses blessures, il a été arrêté et emmené au centre de torture des services du renseignement des pasdarans.
Après 40 mois de torture, les mollahs ont pendu Ayoub Rigi pour venger le meurtre d’un certain nombre d’agents de l’IRGC (les pasdarans).
La Résistance iranienne souligne une fois de plus la nécessité d’une action immédiate de la part des Nations Unies, de l’Union européenne et de ses Etats membres pour que le régime mette fin aux exécutions et permette à la mission internationale d’enquête de visiter les prisons iraniennes et de rencontrer les prisonniers, en particulier les prisonniers politiques. Le régime clérical, qui est une honte pour l’humanité, doit être rejeté par la communauté mondiale et ses dirigeants doivent être traduits en justice pour les quatre décennies de génocide et de crimes contre l’humanité.
Source : Stop au Fondamentalisme/CSDHI
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