mercredi 15 mars 2023

Le chef du judiciaire des mollahs a annoncé « l’amnistie » de 22 000 prisonniers du soulèvement

 · Reconnaissance involontaire des dimensions astronomiques des arrestations

· La Résistance iranienne a été la première à annoncer en novembre que le nombre de prisonniers du soulèvement était supérieur à 30 000.

Ce lundi 13 mars, l’agence Irna a cité le chef du judiciaire du régime disant : « jusqu’à présent, 82.000 personnes ont été amnistiées, et ce nombre pourrait augmenter. Sur ce total, 22 000 graciés sont des émeutiers qui ont été soit condamnés, soit graciés avant leur condamnation. »

La Résistance iranienne a été la première à annoncer en novembre 2022 que « le nombre de personnes arrêtées est supérieur à 30 000 » (communiqué du secrétariat du CNRI du 7 novembre 2023). Auparavant, le 1er novembre, la commission de la sécurité et du contre-terrorisme du CNRI avait révélé un rapport « ultra confidentiel » du commandant des pasdarans à Khamenei, selon lequel 20.445 personnes avaient été arrêtées au cours des deux premières semaines du soulèvement. Selon ce rapport, 9654 avaient été arrêtées par les pasdarans, 9545 par la police et 1246 par le ministère du renseignement.

L’annonce de la libération de 22.000 prisonniers du soulèvement est une reconnaissance involontaire des dimensions astronomiques des arrestations aveugles et massives pour faire face au soulèvement national. Cette manœuvre d’amnistie intervient alors que, d’une part, la plupart des prisonniers des soulèvements, avec des jeunes insurgés et des unités de résistance, sont toujours sous pression et sous la torture dans les prisons de Khamenei, et d’autre part, les arrestations de jeunes, sympathisants et familles de l’OMPI et ceux qui informent sur l’empoisonnement des écolières se poursuit.

La Résistance iranienne souligne une fois de plus la nécessité d’envoyer une mission d’enquête internationale visiter les prisons du régime en Iran et y rencontrer les prisonniers. Elle exige une action immédiate et efficace de l’ONU et des organisations de défense des droits humains pour forcer le régime à libérer tous les détenus du soulèvement.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 13 mars 2023

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