mardi 28 mars 2023

Le sénateur Robert Torricelli s’adresse aux dirigeants occidentaux : Soutenez le peuple iranien, pas ses bourreaux

 Lors du rassemblement de la Résistance iranienne à Bruxelles le 20 mars, le sénateur Robert Torricelli a parlé de l’importance de soutenir les manifestations en Iran, le mouvement de la Résistance et le désir du peuple iranien de changer de régime.

Vous trouverez ci-dessous le texte du sénateur Robert Torricelli lors du rassemblement de Norouz à Bruxelles :

Bonjour. Je vous remercie. Merci beaucoup. Merci à tous. Merci à tous. Je vous remercie. Mes amis, permettez-moi de me présenter correctement. Je suis un volontaire comme vous, dans l’armée pour la liberté iranienne.

Nous venons de partout dans le monde. Nous sommes des femmes au foyer. Nous sommes des hommes d’affaires. Nous sommes des étudiants. Nous sommes des Américains. Nous sommes britanniques. Nous sommes Allemands. Nous sommes Français. Nous sommes des Iraniens. Et nous sommes attachés à une chose : que le peuple iranien jouisse des fruits de sa prospérité. Qu’il vive librement. Que l’Iran rejoigne la famille des nations en tant que république démocratique qui nous unit tous. Nous nous rencontrons aujourd’hui alors que cette lutte de 40 ans touche à sa fin. Vous pouvez sentir l’énergie. Vous pouvez voir l’avenir. Il arrive et il arrive vite.

Alors que nous approchons du jour du bilan pour les mollahs et leur régime tyrannique, nous ne demandons qu’une chose à la communauté internationale, à nos amis de l’UE qui sont à nos côtés, à ceux des Etats-Unis et du Canada et du monde entier : nous leur demandons d’être du bon côté de l’histoire. Qu’ils soient du côté du peuple iranien, et non des mollahs. Soyez du côté de la liberté, pas des opportunités économiques à court terme. Soyez du côté où vous pouvez être fiers qu’à ce moment décisif de l’histoire du peuple iranien, vous vous êtes tenus aux côtés du peuple iranien dans la lutte pour sa liberté.

Il y a déjà des héros dans le monde entier dans cette lutte. Le gouvernement albanais, qui a fait preuve de fermeté en amenant des réfugiés à Achraf, la police en France, en Belgique et en Allemagne, qui nous a protégés des terroristes couverts par Téhéran, !!ainsi que le gouvernement français, qui a abrité les dirigeants iraniens. Il y a des héros partout dans le monde. Nous ne vous demandons que ceci : tenez bon, tenez bon. N’abdiquez pas. Fermez leurs ambassades. Déclarez qu’ils sont les terroristes qu’ils sont.

Au peuple iranien : Nous vous demandons seulement ceci : ne vous cachez pas, n’hésitez pas. L’avenir est entre vos mains. Les étudiants, les commerçants, les ouvriers. Vous regagnez chaque jour votre liberté. Il n’y a rien dans l’histoire qui dicte qu’être iranien signifie être pauvre ou être asservi, que vous ne pouvez pas vivre une vie libre. Vous avez droit à ce à quoi toute personne en Europe, en Amérique ou en Asie a droit. Vous avez droit à une bonne vie. Vous la gagnez. Elle est entre vos mains. N’abandonnez pas maintenant.

Enfin, je m’adresse aux membres de la diaspora, où qu’ils se trouvent dans le monde. Parlons franchement. Dans toutes les révolutions, lorsque le train quitte la gare, il y a toujours ceux qui montent en retard et s’accrochent au wagon de queue. Ce n’est pas grave. Tout le monde est le bienvenu. Que vous ayez été avec nous pendant 40 ans ou quatre jours, le nouvel Iran a une place pour tout le monde à une seule condition : nous ne nous battons pas. Nous ne nous sommes pas battus pendant toutes ces années pour remplacer un dictateur par un autre dictateur. Le nouvel Iran sera libre.

Si vous croyez au plan en dix points de Mme Radjavi, à une république, à l’égalité des sexes, à un Iran non nucléaire, à un Iran en paix, à un Iran qui n’exécute pas ou ne persécute pas son peuple, à un Iran démocratique et libre, si ce sont vos principes, que vous soyez toujours avec nous ou que vous n’ayez jamais été avec nous, rejoignez-nous maintenant. Vous êtes les bienvenus. Nous sommes les mêmes. Nous sommes un Iran libre. Bienvenue à bord.

Même maintenant, alors que la victoire est proche et que les mollahs se recroquevillent dans leurs palais en s’accrochant à leurs dollars volés, il n’est pas trop tôt pour commencer à penser à ce que sera la victoire. Nous ne nous battons pas simplement pour remplacer leur gouvernement par un nouveau gouvernement, même s’il s’agit d’un gouvernement libre. Nous nous battons pour construire un nouvel avenir. Ceux qui dirigeront cet avenir devront apporter ce que nous avons apporté à cette lutte. Nous avons réussi en tant qu’organisation. L’OMPI. Après toutes les morts et toutes les destructions, tous les combats à cause du manque de leadership, de concentration, de détermination, de ressources, les choses qui ont gagné cette révolution sont celles qui construiront l’avenir de l’Iran.

Personne ne peut faire le tour du monde pour obtenir les ressources nécessaires à la reconstruction d’un pays qui a été détruit après 40 ans de répression. Personne ne peut apporter au peuple iranien la compétence, l’organisation et l’unité que Mme Radjavi et l’OMPI peuvent apporter à Téhéran. Nous avons gagné la révolution. Nous gagnons la révolution. Mais nous allons aussi gagner la paix et construire un nouveau pays.

C’est pourquoi, au cours de ces derniers mois, nous devons nous efforcer d’unir la diaspora de toutes les personnes d’origine iranienne. Consacrons-nous non seulement à la victoire de la révolution, mais aussi à la conquête d’un nouvel avenir prospère pour le peuple iranien. Faisons tout cela ensemble, où que vous soyez.

Encore une fois, je m’adresse à la communauté internationale, aux Iraniens de la diaspora, à ceux qui se trouvent à l’intérieur de l’Iran. Vous le sentez. Vous pouvez le sentir. La victoire est proche. Vers un Iran libre !

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