samedi 31 août 2024

Conférence d’éminents juristes, experts en droit et défenseurs des droits humains

Conférence d’éminents juristes, experts en droit et défenseurs des droits humains

Maryam Radjavi: Il est urgent de tenir les dirigeants du régime iranien responsables des exécutions et des massacres et de mettre fin à leur impunité

Le samedi 24 aout 2024, une conférence a été organisée sur les crimes d’atrocité contre l’humanité, spécifiquement le massacre des prisonniers politiques et le génocide des membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) en 1988, ainsi que les exécutions massives de 1981 et 1982 en Iran. Les propos des intervenants ont souligné le besoin urgent de tenir le régime pour responsable et de mettre fin à l’impunité des cerveaux et des auteurs de ces crimes, dans le cadre des lois et des traités internationaux.
Les personnalités suivantes assistaient à cette conférence :

Pourquoi le régime iranien s’en prend à Javaid Rehman

 Après le rapport final du professeur Javaid Rehman en tant que Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran, le régime iranien a lancé une série d’attaques véhémentes contre lui. Publié en juillet à la fin de son mandat de six ans, le rapport de Rehman met en évidence les atrocités systématiques et généralisées commises par les autorités iraniennes entre 1979 et 1988, notamment l’exécution extrajudiciaire de milliers de prisonniers politiques, en particulier des membres de l’Organisation des Moudjahidines du peuple (OMPI/MEK). Il qualifie ces actions de crimes contre l’humanité et de génocide motivés par une politique d’État visant à éliminer les ennemis religieux perçus du régime théocratique.

Clément Nyaletsossi Voule appelle à une action internationale contre les violations en Iran

 Lors d’une conférence internationale consacrée aux violations des droits de l’homme en Iran, Clément Nyaletsossi Voule, ancien Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, a souligné le besoin urgent d’une intervention internationale pour garantir la justice et la responsabilité. Voule a dénoncé le déni de justice continu envers les victimes de la répression systématique du régime iranien.

Un mois de manifestations d'infirmières en Iran

 Cela fait un mois que les manifestations des infirmières et du personnel soignant ont commencé. Au lieu de répondre aux revendications des infirmières, le régime iranien a décidé de les réprimer. Les organisations syndicales et professionnelles ont exprimé leur solidarité avec les protestations et les grèves des infirmières.

Shima Rameshk : Le suicide d’une enfant mariée de 14 ans en Iran : un cas tragique

 Shima Rameshk, 14 ans, victime d’un mariage d’enfants, s’est suicidée le mercredi 28 août 2024 à Marjanabad, en Iran. Originaire du village de Cheikhlar, près de Boukan, Shima a mis fin à ses jours dans la maison qu’elle partageait avec son mari. Les informations indiquent qu’elle s’est pendue, succombant à l’immense pression et à l’insatisfaction causées par son mariage forcé.

vendredi 30 août 2024

L’ancien Rapporteur spécial des Nations Unies, Javaid Rehman, appelle à demander des comptes au régime iranien

 Lors d’ une conférence internationale consacrée aux violations des droits de l’homme en Iran, le professeur Javaid Rehman, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran de 2018 à 2024, a exhorté la communauté internationale à demander des comptes au régime iranien pour ses crimes. Le professeur Rehman a souligné les conclusions de son récent rapport, intitulé « Atrocité criminelle et violations graves des droits de l’homme », qui détaille les abus systématiques, les exécutions de masse et les actes de génocide commis par le régime depuis la révolution de 1979, en mettant l’accent sur les années 1981, 1982 et le massacre de prisonniers politiques de 1988.

L’ambassadeur Bloomfield dénonce la campagne de diffamation contre la résistance iranienne

 Lors d’une récente conférence internationale sur les violations des droits de l’homme en Iran, l’ambassadeur Lincoln P. Bloomfield Jr., ancien secrétaire d’État adjoint américain aux affaires politico-militaires, a expliqué au sujet de la campagne de diffamation menée par le régime iranien contre l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) et le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). Dans son discours, Bloomfield a détaillé la manière dont le régime a utilisé la désinformation et les faux récits pour affaiblir la résistance et justifier sa répression.

L’ancien président de la CPI appelle à demander des comptes au régime iranien

 Le 24 août, lors d’une conférence internationale sur les violations des droits de l’homme en Iran, le Dr Chile Eboe-Osuji, ancien président de la Cour pénale internationale (CPI), a évoqué l’importance de demander des comptes pour les atrocités commises par le régime iranien.

Iran : L’état de santé critique d’Afshin Baymani ignoré

– Afshin Baymani, un prisonnier politique détenu à la prison de Ghezel Hesar, a subi une crise cardiaque dans la nuit du 28 août 2024, marquant une détérioration significative de son état de santé. Baymani, qui purge sa 25e année d’emprisonnement, a été transféré d’urgence dans un établissement médical extérieur après avoir présenté des symptômes critiques d’insuffisance cardiaque.

Zahra Tamaddon, infirmière en chef de l’hôpital Daneshvari, arrêtée par des agents du renseignement

 – Zahra Tamaddon, l’infirmière en chef de l’hôpital Masih Daneshvari, a été arrêtée par des agents du renseignement le 20 août 2024. Zahra Tamaddon est accusée d’avoir participé à des rassemblements de protestation du personnel médical et d’avoir incité le personnel à se mettre en grève. Aucune information n’est disponible sur l’identité des agents qui ont procédé à l’arrestation ou sur le lieu de détention de Zahra Tamaddon.

jeudi 29 août 2024

Les manifestations nationales en Iran s’intensifient : les travailleurs, les infirmières et les éducateurs revendiquent leurs droits

 – Au cours des dernières semaines, l’Iran a été témoin d’une augmentation significative des manifestations et des grèves alors que divers groupes de travailleurs, y compris les infirmières, les éducateurs et les ouvriers d’usine, se sont rassemblés à travers le pays.

Les dernières conditions du prisonnier politique Majid Roshan-Nezhad

 – En Iran, les conditions de détention du prisonnier politique Majid Roshan-Nezhad sont très difficiles et éprouvantes, car il a été battu et maltraité à plusieurs reprises par les gardiens de prison ou leurs agents, et ses biens ont été pillés.

Le prisonnier politique Mohammad Abolhassani, battu et torturé à la prison de Qazvin

 – Le prisonnier politique Mohammad Abolhassani a été agressé par le représentant de son quartier après son retour de permission. Cet acte s’inscrit dans le cadre du harcèlement continu de ce prisonnier politique par les autorités de la prison de Qazvin. Auparavant, le prisonnier politique Mohammad Abolhassani avait été privé de tous ses droits de prisonnier pour avoir refusé de se soumettre au travail forcé et à la servitude dans la prison centrale de Qazvin, sur ordre du directeur de la prison.

Le prisonnier politique Rouhollah Khosravi dans l’incertitude depuis un an

 – Le prisonnier politique Rouhollah Khosravi est dans l’incertitude depuis un an, depuis son arrestation. Les autorités judiciaires d’Izeh ont refusé de lui rendre sa voiture et ses biens. Malgré les efforts de la famille de Rouhollah Khosravi, les autorités judiciaires d’Izeh ont fait preuve de mépris à son égard et ont refusé de lui restituer sa voiture et 150 millions de tomans en espèces.

Exploitation du travail des enfants dans les services municipaux de Téhéran

  – Un membre du conseil municipal de Téhéran a fait part de ses inquiétudes alarmantes concernant l’exploitation des enfants dans les travaux de services municipaux. Selon Nasser Amani, les entrepreneurs municipaux emploient des enfants, souvent la progéniture de ressortissants étrangers, qui n’ont pas de pièces d’identité ni de cartes bancaires. En conséquence, ces enfants se voient refuser un salaire équitable et une couverture d’assurance.

Journée internationale des victimes de disparitions forcées : Un appel à la justice en Iran

 Chaque année, le 30 août, le monde entier célèbre la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, une occasion sombre de réfléchir au sort de ceux qui ont disparu sous des régimes répressifs.

En Iran, les disparitions forcées ont longtemps été utilisées comme outil de répression politique, depuis les exécutions massives du début des années 1980 et le massacre des prisonniers politiques en 1988, jusqu’à aujourd’hui.

Les étudiantes Yekta Mirzaei et Reyhaneh Ebrahim-Vandi suspendues de leurs études

 2 étudiantes d’universités iraniennes réputées, Yekta Mirzaei de l’université de Téhéran et Reyhaneh Ebrahimi Vandi de l’université Al-Zahra, ont été temporairement suspendues de leurs études à la suite de mesures disciplinaires prises par leurs institutions respectives.

Meurtre effroyable de Mohammad Mir-Moussavi sous la torture à Lahidjan

 Mme Radjavi : Un régime où toutes les factions sont impliquées dans la torture et les exécutions doit être exclu de la communauté internationale et ses dirigeants traduits en justice

Le crime effroyable de torture et d’assassinat de Mohammad Mir-Moussavi, un jeune originaire de Lahidjan, par les forces criminelles de sécurité, met une fois de plus en évidence la nature cruelle de la dictature sanguinaire en Iran.

Matin Hassani, une des victimes des tirs délibérés de la police iranienne au niveau des yeux, a été envoyé en prison

 Le mardi 27 août 2024, Matin Hassani, un jeune manifestant qui a subi des blessures aux yeux lors des manifestations de novembre 2019 en Iran, a été arrêté et transféré à la prison centrale de Bukan pour commencer à purger sa peine. Hassani a été reconnu coupable par la section 101 de la deuxième cour pénale de Bukan et condamné à 31 mois de prison pour « incitation à la guerre et aux massacres dans l’intention de perturber la sécurité nationale » et « propagande contre le régime ».

Plus de 400 jours de détention sans inculpation pour le prisonnier baloutche Omid Kashani

 Depuis le 27 août 2024, le prisonnier baloutche Omid Kashani est détenu en Iran depuis plus de 400 jours sans inculpation formelle ni procès. Omid Kashani, un habitant de 21 ans de Zahedan, dans le sud-est de l’Iran, a été arrêté le 19 juillet 2023, après que les forces de sécurité ont effectué une descente à son domicile de la rue Forough à Zahedan. Malgré la longue période de détention, Omid Kashani reste dans un état de flou juridique, sans qu’aucune accusation claire ne soit portée contre lui.

Féminicide en Iran : Une jeune fille de 17 ans tuée par son père

 Dans l’un des derniers cas de « féminicide » en Iran, une jeune fille de 17 ans, Mobina Zainivand, a été tuée par balle par son père dans le comté de Darreh Shahr, dans la province d’Ilam.

La campagne « Non aux exécutions », qui en est à sa 31e semaine, bénéficie d’un soutien croissant dans le monde entier

 La campagne « Non aux exécutions », qui en est à sa 31e semaine, continue de prendre de l’ampleur avec l’arrivée de détenus de la prison du Grand Téhéran, ainsi que de 2 députés italiens, qui se joignent au mouvement. La campagne, qui proteste contre le recours croissant à la peine de mort en Iran, a suscité un soutien national et international.

mardi 27 août 2024

Iran : mécontentement croissant de la population face aux difficultés économiques, le 26 août 2024

 L’Iran a connu une vague de manifestations dans de nombreuses villes le lundi 26 août, impliquant divers groupes, notamment des infirmières, des employés municipaux, des employés du gaz et du pétrole, des agriculteurs et des retraités. Ces manifestations reflètent le mécontentement croissant face aux difficultés économiques et aux revendications sociales non satisfaites dans tout le pays.

Inquisition dans les universités en Iran

 La situation critique des licenciements de professeurs d’universités, la vague généralisée de licenciements et de « cessation de coopération » de professeurs d’universités et d’établissements d’enseignement supérieur au cours des deux dernières années, qui a eu lieu sous le prétexte de raisons politiques et idéologiques, a été l’une des raisons du mécontentement de la communauté académique. Le projet de « purification » des universités, qui s’est intensifié des mois avant la formalisation de cette directive, et depuis les manifestations nationales de 1401 (2022), a interdit à des centaines de professeurs critiques, dont 32 000 professeurs à temps partiel de l’université Azad, de poursuivre leur travail, en leur imposant de lourdes charges de sécurité.

Iran : Deux prisonnières politiques privées de soins médicaux

 Le Conseil de coordination des syndicats d’enseignants iraniens a fait état de la détérioration des conditions de détention de Sarvenaz Ahmadi et Reyhaneh Ansari-Nezhad, deux prisonnières politiques détenues à la prison d’Evine, en Iran.

Huit ans de prison et confiscation des biens de Mashallah Karami

 Représailles contre les familles des personnes exécutées ou tuées lors des manifestations, visant à faire taire la dissidence.

Soada Khadirzadeh et son enfant sont confrontés à des conditions difficiles dans la prison d’Ourmia

 Soada Khadirzadeh, prisonnière politique kurde, est détenue dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Ourmia depuis près de 3 ans. Elle est détenue avec son jeune enfant, né pendant son incarcération. À la fin du mois de septembre de cette année, Khadirzadeh aura purgé un quart de sa peine de 12 ans d’emprisonnement.

lundi 26 août 2024

Une conférence internationale se penche sur le massacre de prisonniers politiques de 1988 : Les experts appellent à la responsabilité et à la reconnaissance des atrocités

 • Avec la participation d’experts, de rapporteurs et de juristes éminents dans le sillage du rapport historique de Javaid Rehman

• Maryam Radjavi : Appel à la campagne mondiale « Non aux exécutions » en Iran

Iran : Exécution publique d’un prisonnier à Shahroud

 Le système judiciaire iranien a procédé tôt ce matin, lundi 26 août 2024, à la pendaison d’un prisonnier qui avait déjà été condamné à une exécution publique pour le meurtre d’un avocat dans le comté de Shahroud. La deuxième branche de la cour pénale de la province de Semnan avait prononcé publiquement la condamnation à mort de cet accusé.

L’Iran tente de minimiser le lien entre le hijab et l’assassinat d’une femme par la police

 Arezou Badri est hospitalisée en Iran après avoir été abattue par la police iranienne alors qu’elle conduisait une voiture dans la province septentrionale de Mazandaran, le 22 juillet 2024. Cette photo a été envoyée à Masih Alinejad, animateur de VOA Persian TV, par une source en Iran.

Prison d’Evine en Iran : Des prisonnières politiques privées du droit de visites et d’appels téléphoniques

 Selon les informations reçues par Iran Human Rights Monitor (Iran HRM), des mesures punitives sévères ont été imposées aux prisonnières politiques de la prison d’Evine. Ces mesures incluent la suspension des appels téléphoniques et les visites de leur famille pour les 17 détenues, pour une durée d’un à trois mois. En outre, une nouvelle affaire est apparue concernant la condamnation d’une femme iranienne, Elham Ostadi.

Prison de Tabriz : Violation des droits des femmes détenues

 La prison centrale de Tabriz, également connue sous le nom de prison de Tabriz, située au bout du 29 boulevard Bahman à Tabriz, capitale de la province de l’Azerbaïdjan oriental dans le nord-ouest de l’Iran, est devenue sinistre pour le traitement dur et inhumain qu’elle inflige aux détenus.

Elham Ostadi condamnée à un an de prison pour avoir critiqué le viol d’une adolescente par un policier

 Elham Ostadi, une femme de 30 ans originaire d’Iranchahr, dans le sud-est de l’Iran, a été condamnée à un an de prison par le tribunal révolutionnaire de Zahedan pour « propagande contre l’État ». Son crime était d’avoir publié sur les médias sociaux des messages de soutien aux manifestations contre le viol d’une jeune fille de 15 ans par un ancien commandant de police à Chabahar.

dimanche 25 août 2024

Des experts de l’ONU demandent des comptes pour le massacre de 1988 en Iran

 Une coalition de plus de 300 experts des Nations Unies, rapporteurs spéciaux, juristes, lauréats du prix Nobel et organisations de défense des droits de l’homme, a appelé à la poursuite des responsables iraniens responsables de décennies de violations des droits de l’homme. Cette demande a été formulée dans une lettre ouverte initialement publiée sur le site Internet de Justice for the Victims of the 1988 Massacre in Iran (JVMI) suite à la publication d’un rapport complet du rapporteur spécial de l’ONU Javaid Rehman, qui détaille les atrocités systématiques commises par le régime iranien, en particulier le massacre de prisonniers politiques en 1988.

Troubles économiques et sociaux en Iran

 Le vendredi 23 août, les protestations se sont poursuivies dans diverses régions d’Iran, reflétant la frustration croissante de la population.

Iran : une crise croissante exacerbée par des pannes de courant récurrentes

 Les semaines torrides de l’été ont été marquées par des pannes de courant généralisées, des pénuries d’eau et la fermeture de diverses industries, suscitant un grave mécontentement public en Iran. Alors qu’une économie déjà en difficulté se rapproche du bord du gouffre, ces problèmes ont encore mis à rude épreuve l’État fragile du pays.

Armita Paveer placée à l’isolement dans la prison de Tabriz

 Armita Paveer prisonnière politique détenue à la prison centrale de Tabriz, a été placée à l’isolement à titre de mesure punitive par les autorités pénitentiaires.

Cette militante étudiante de 29 ans, qui a été arrêtée à la fin du mois de septembre 2023, n’a plus aucun contact avec sa famille depuis son transfert à l’isolement.

Manifestations et grèves dans le secteur de la santé en Iran, le 24 août 2024

 Le 24 août, les professionnels de la santé de tout l’Iran ont poursuivi leurs grèves et manifestations à l’échelle nationale, exigeant des salaires plus élevés, de meilleures conditions de travail et des changements dans les politiques du travail.

Le peuple iranien pillé par le régime des mollahs

 La situation actuelle en Iran, telle qu’elle est décrite en détail, est marquée par de graves difficultés économiques, des troubles politiques et une agitation sociale.

Arrestation de Zahra Tamaddon au milieu des protestations massives des infirmières et des travailleurs de la santé iraniens

 À la fin du mois d’août 2024, alors que les protestations des infirmières et des travailleurs de la santé s’intensifiaient dans tout l’Iran, les forces de sécurité du régime iranien ont arrêté Zahra Tamaddon, l’infirmière en chef de l’hôpital Massih Danechvari à Téhéran.

samedi 24 août 2024

Iran : Les protestations s’intensifient alors que les infirmières, les travailleurs et les éducateurs réclament justice

 Les manifestations et les grèves se sont intensifiées le jeudi 22 aout dans tout l’Iran alors que les infirmières, les travailleurs et les éducateurs se sont rassemblés dans plusieurs villes, exigeant de meilleurs salaires et de conditions de travail et la reconnaissance de leurs droits. Les manifestations généralisées mettent en évidence la frustration croissante face à la négligence systémique et aux mesures répressives du régime.

Iran : Prévisions sombres pour les perspectives économiques sous Pezeshkian

 L’économie iranienne, déjà en crise profonde après des années de mauvaise gestion et de corruption, fait face à un avenir encore plus sombre sous la nouvelle administration de Massoud Pezeshkian. Malgré la rhétorique du régime, la réalité économique du pays est celle de la stagnation et du déclin. Avec Pezeshkian à la barre, sans plan économique clair ni équipe compétente, les perspectives restent sombres, surtout que les finances sont contrôlées par le guide suprême des mollahs, plus affairé à poursuivre ses projets militaristes que les intérêts pressants de la nation.

Iran : Neuf exécutions à Yazd, Chiraz et Tabriz

 – En Iran, à l’aube du 19 août 2024, cinq exécutions de prisonniers ont été mises en oeuvre dans la prison de Yazd. Trois d’entre eux étaient des Baloutches et deux des Afghans. Les identités de deux des prisonniers baloutches exécutés sont les suivantes : Abdolrahman Damani (Gargij), 34 ans, marié et père de 2 enfants, et Abdolraouf Shahbakhsh (Dehmardeh), 33 ans, marié et père de 2 enfants. Ces prisonniers étaient tous deux originaires de Zahedan et condamnés à mort pour des accusations liées au trafic de drogue dans le cadre d’une affaire commune. Abdolrahman Damani avait été condamné à une peine de mort réduite, mais les autorités pénitentiaires l’ont transféré à l’isolement sans en tenir compte et l’ont exécuté dans la matinée.

Arrestations répétées : Le cauchemar permanent de Salimeh Notizehi

 – Salimeh Notizehi, une Baloutche de Zahedan qui avait été condamnée à 28 ans de prison pour trafic de drogue et libérée sous caution, a été arrêtée le 17 août 2024 à Zahedan.

Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale publie des conclusions sur l’Iran

 OHCHR, GENÈVE (23 août 2024) – Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) a publié aujourd’hui ses conclusions sur le Bélarus, la Bosnie-Herzégovine, la République islamique d’Iran, l’Iraq, le Pakistan, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et la République bolivarienne du Venezuela, après avoir examiné les sept États parties lors de sa dernière session.

jeudi 22 août 2024

Transfert soudain du prisonnier politique Mohammad Ashtiani à la prison du Grand Téhéran

 Mohammad Ashtiani, un prisonnier politique qui a terminé sa peine depuis longtemps, a été brusquement transféré du quartier 8 de la prison d’Evine à la prison du Grand Téhéran en Iran, le mardi 20 août 2024. Ce transfert a eu lieu sans que ni le prisonnier politique Ashtiani ni sa famille n’en aient été informés au préalable, et les raisons de ce transfert inattendu restent inconnues.

89 personnes condamnées pour avoir participé aux manifestations de novembre 2019 en Iran

 Cinq ans après les manifestations de novembre 2019 en Iran, au cours desquelles les forces de sécurité ont tué 1 500 civils, la justice du régime iranien a condamné 89 habitants de la ville de Likak, située dans la province de Kohgilouyeh-et-Boyer-Ahmad, pour avoir participé à ces manifestations.

Iran : Narges Mohammadi et d’autres détenus dont le pronostic vital est engagé ont besoin d’un traitement médical d’urgence, selon des experts

 OHCHR (GENÈVE) – Les experts des droits de l’homme des Nations Unies* ont exprimé aujourd’hui leur consternation devant le fait que l’Iran continue de refuser à la défenseuse des droits de l’homme Narges Mohammadi et à d’autres détenus l’accès à des soins de santé opportuns et appropriés, en dépit d’appels répétés.

mercredi 21 août 2024

Conférence à l’occasion du 36e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran En présence de Mme Süssmuth et de personnalités européennes de premier plan

 Conférence à l’occasion du 36e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran En présence de Mme Süssmuth et de personnalités européennes de premier plan

Maryam Radjavi : C’est répondre à la demande des mollahs que de lancer de fausses accusations contre ce mouvement

Durant les jours de commémoration du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran, une conférence s’est déroulée le samedi 17 aout, en présence de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, et de Mme Rita Süssmuth, présidente du Bundestag de 1988 à 1998 et ancienne ministre fédérale allemande de la jeunesse, de la famille, des femmes et de la santé.

Elisabetta Zamparutti, se joint à la grève de la faim des mardis aux côtés des prisonniers iraniens contre les exécutions en Iran

 La 30e semaine de grève de la faim des prisonniers politiques en Iran, dans le cadre de la campagne des mardis « Non aux exécutions », a eu lieu le mardi 20 août 2024. Cette campagne, qui a débuté en février, a vu des centaines de prisonniers de 18 prisons à travers le pays se joindre à la manifestation pour protester contre la peine de mort, qu’ils considèrent comme une forme de punition inhumaine et irréversible.