dimanche 3 novembre 2024

Protestations du personnel médical et universitaire en pleine crise économique

 Le 2 novembre, plusieurs villes iraniennes ont été le théâtre de manifestations impliquant des infirmières, du personnel médical d’urgence, des étudiants universitaires et des médecins, alors que les demandes de meilleures conditions de travail et de justice s’expriment dans un contexte de crise économique qui s’aggravait.

À Yazd, les infirmières de plusieurs hôpitaux ont organisé des rassemblements importants, exigeant de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. Malgré des appels répétés, les autorités gouvernementales n’ont pas répondu à leurs griefs, déclenchant de nouvelles manifestations qui font écho au mécontentement persistant au sein du secteur de la santé.

À Mashhad, le personnel médical d’urgence s’est rassemblé devant l’université des sciences médicales. Ils ont protesté contre la négligence persistante du régime à l’égard de leurs demandes de rémunération équitable et d’environnements de travail plus sûrs. Ces travailleurs de première ligne, essentiels aux soins médicaux d’urgence, ont souligné leur frustration d’être négligés malgré leur rôle crucial.

À Hamedan, les étudiants de l’Université de technologie de Hamedan ont manifesté en réponse aux incidents récurrents d’intoxication alimentaire massive. Les manifestations ont mis en évidence les inquiétudes concernant la sécurité alimentaire et la gestion de l’administration de l’université, suscitant des inquiétudes quant au bien-être et à la transparence des étudiants.

Pendant ce temps, Gonabad a été le théâtre d’un rassemblement de médecins qui ont critiqué la mauvaise gestion de l’Université des sciences médicales de Gonabad. La manifestation a souligné la pression croissante exercée sur les professionnels de la santé confrontés à un soutien inadéquat et à des inefficacités organisationnelles.

D’autres manifestations importantes ont eu lieu le même jour. À Fasa, les infirmières ont protesté pour de meilleures conditions de travail, rejoignant leurs collègues de Yazd pour signaler un mouvement croissant au sein de la communauté médicale. À Téhéran, des personnes escroquées dans le projet de logements Negin Gharb 2 à Morvarid-e-Shahr Jonoubi ont organisé une manifestation, exigeant restitution et justice pour leurs pertes financières.

La situation a été encore aggravée par les récents événements à Kahriz Sang, Najafabad, où les autorités ont détruit les maisons des résidents le 1er novembre, mettant en évidence les mesures sévères du régime qui ont suscité une nouvelle indignation publique.

Ces manifestations généralisées reflètent un mécontentement croissant dans de nombreux secteurs en Iran, soulignant l’incapacité du gouvernement à répondre aux besoins de sa population dans un contexte de difficultés économiques et de problèmes systémiques persistants.

Source: NCRI

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