À Yazd, les infirmières des hôpitaux Sadoughi, Rahnamoun et Afshar ont poursuivi leurs protestations, exprimant leurs revendications pour des salaires décents et de meilleures conditions de travail. Cette manifestation intervient juste avant la Journée des infirmières en Iran, reflétant leur frustration face à l’incapacité du gouvernement à répondre à leurs griefs de longue date.
À Zanjan, des infirmières sont descendues dans la rue, faisant écho aux demandes d’indemnisation équitable. Les rapports indiquent que leur protestation a été amplifiée par la récente arrestation de « Moharram Ali Ramazani », un représentant des infirmières de la province, lors d’une manifestation organisée à l’occasion de la Journée des infirmières. Cet incident a suscité l’indignation des professionnels de la santé.
À Bushehr, les infirmières se sont également rassemblées pour exiger de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail, soulignant encore davantage la voix collective du personnel médical à travers le pays. Ces manifestations mettent en évidence les problèmes systémiques au sein du secteur de la santé, où les promesses de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail ne sont toujours pas tenues.
Les retraités et les pensionnés de la compagnie iranienne des télécommunications ont organisé des manifestations à Ispahan, Kermanshah, Bijar, Shiraz, Bandar Abbas, Ilam et Tabriz. Leurs slogans, tels que « Aucune nation n’a connu autant d’injustice », ont souligné les mauvaises conditions de vie et l’absence de réponse du gouvernement à leurs demandes d’ajustement des retraites. À Ahvaz, les retraités se sont joints à ces manifestations en scandant « Les travailleurs emprisonnés doivent être libérés », exprimant leur solidarité avec les travailleurs détenus.
Dans la capitale, Téhéran, des employés retraités de la radiotélévision de la République islamique d’Iran (IRIB) se sont rassemblés devant la mosquée de Balar pour réclamer leurs droits et exprimer leur frustration face aux difficultés économiques. Cette manifestation a mis en évidence le mécontentement des personnes liées aux institutions de l’État, ce qui témoigne d’un mécontentement généralisé.
À Rasht, Ardebil et Marivan, les manifestations des retraités des télécommunications ont reflété des frustrations partagées, mettant l’accent sur les faibles retraites et les promesses non tenues. Les slogans et les pancartes des retraités exigeaient que des mesures soient prises pour remédier à des griefs financiers de longue date, soulignant une tendance persistante à la négligence.
À Ilam, des fonctionnaires et des employés contractuels de la compagnie d’électricité locale se sont également rassemblés pour attirer l’attention sur les mauvaises conditions de contrat, les salaires insuffisants et les conditions de vie insalubres.
À Zanjan, les créanciers de la société de logement publique Maskan Melli ont manifesté à nouveau contre les troubles de la journée. Ces personnes attendent depuis plus de cinq ans que leur logement leur soit livré, malgré des acomptes importants. Ce retard a aggravé leur détresse financière, ce qui a conduit à des manifestations publiques exigeant des comptes et des mesures.
A Bushehr et Shush, les infirmières se sont montrées solidaires, rejoignant la vague nationale de protestations contre la santé avec des chants qui ont résonné dans les hôpitaux.
Les manifestations généralisées révèlent la pression croissante exercée sur le gouvernement iranien pour qu’il s’attaque aux difficultés économiques et aux promesses non tenues qui affectent divers secteurs. Les protestations des retraités, des travailleurs de la santé et des employés reflètent une crise qui s’aggrave et qui, malgré les efforts du gouvernement pour la minimiser, continue de résonner dans tout le pays.
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