Le samedi 16 novembre 2024, Zahra Rezaei, une militante politique, a été arrêtée après s’être présentée à la section d’application des lois du bureau du procureur d’Evin pour commencer à purger sa peine de 14 mois d’emprisonnement. Après son arrestation, elle a été transférée à la tristement célèbre prison de Qarchak à Varamin.
Le statut de prisonnière politique lui est refusé
Zahra Rezaei a d’abord été détenue dans la section de quarantaine de la prison d’Evin. Elle a ensuite été transférée à la prison de Qarchak, un établissement tristement célèbre pour ses conditions de détention difficiles et l’absence de quartier réservé aux prisonnières politiques. Ce transfert signifie que Mme Rezaei purgera sa peine dans le quartier général, aux côtés de personnes condamnées pour des crimes de droit commun.
Accusations et condamnation
Mme Rezaei a récemment été condamnée par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Elle était accusée de « propagande contre le régime “, d” » insulte au guide suprême des mollahs, Khamenei », de violation du code vestimentaire obligatoire et de “ propagation de l’anxiété publique ”. Outre la peine de 14 mois de prison, elle a été condamnée à une amende de 30 millions de tomans.
Arrestation précédente et libération temporaire
Il y a environ 3 mois, M. Rezaei a été convoqué par l’Organisation des renseignements du Corps des gardiens de la révolution. Après avoir été interrogée et soumise à une procédure judiciaire, elle a été temporairement libérée contre une caution d’un montant exorbitant de 19 milliards de tomans.
Cette affaire met en lumière la répression continue de la dissidence politique par le régime iranien, qui s’en prend aux personnes qui défendent les libertés et remettent en cause les normes oppressives.
Source: CNRI Femmes
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