Dès son arrivée au pouvoir, Khomeiny s’est mis à imposer la dictature religieuse au peuple iranien. Son orientation réactionnaire et belliqueuse a également conduit la majeure partie de la région à l’insécurité, au retour en arrière, à la guerre et à l’effusion de sang, qui continuent toujours.
Après la guerre de huit ans avec l’Irak, au cours de laquelle il a envoyé un million d’Iraniens à la mort, son corps des pasdarans a créé la Force terroriste Qods. La tâche de cette force consiste en des activités terroristes et bellicistes en Irak, en Syrie, au Yémen, en Afghanistan, au Pakistan, au Liban et en Palestine.
Pour chacun de ces pays, une unité spéciale est affectée au sein de la Force Qods. Le régime joue un double jeu. Alors qu’il fournit à ses proxys financements, équipements et armes, et que ces forces mènent continuellement des attaques, il prétend que ces dernières prennent seules leurs décisions, et dément vouloir étendre la guerre. L’objectif des mollahs est de franchir cette étape pour provoquer ensuite un nouveau conflit, dans une autre situation.
En octobre de l’année dernière, au premier jour du déclenchement de la guerre au Proche-Orient, la Résistance iranienne avait déclaré que la tête du serpent de l’incitation à la guerre dans la région était le régime iranien. Déjà en proie aux crises et au bord du gouffre à la suite du soulèvement de 2022, ce régime s’est tourné vers une guerre extérieure pour empêcher un autre soulèvement et son renversement par le peuple iranien et sa Résistance organisée.
La nécessité de libérer la région du bellicisme
La tête du serpent et le centre de l’exportation du terrorisme et du bellicisme se trouvent à Téhéran. En exploitant la cause palestinienne, la dictature cléricale attise les flammes de ce conflit ; elle n’a cessé de trahir la Palestine et ses dirigeants tels qu’Arafat et Mahmoud Abbas, et comploter contre eux. En revanche, la Résistance iranienne, tout en soulignant le rôle belliciste de ce régime, affirme qu’il est nécessaire d’apporter un soutien total et global au gouvernement palestinien, dirigé par Mahmoud Abbas, ainsi qu’à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et à leurs demandes légitimes pour le peuple palestinien.
Et aujourd’hui, un an après, selon les propos de la ministre allemand des Affaires étrangères, « il est clair que le régime iranien est derrière les attaques » et, selon d’éminents députés du Bundestag, » le plus grand perturbateur de la paix au Moyen-Orient, c’est le régime iranien ».
Depuis de nombreuses années, la Résistance iranienne a appelé les pays de la région à se tenir aux côtés au peuple iranien et de sa résistance pour former un front commun contre la dictature religieuse. Elle considère que c’est une condition essentielle pour libérer plus rapidement l’Iran et la région des méfaits de l’extrémisme religieux, du terrorisme et du bellicisme des mollahs.
Ainsi, tout comme le peuple iranien n’atteindra la liberté et la démocratie qu’en renversant le régime des mollahs, la région et le monde ne connaîtront la paix et la stabilité que lorsqu’ils s’opposeront au cœur du bellicisme et du terrorisme qu’est ce régime. Cela inclut de classer le corps des pasdarans comme une entité terroriste et de reconnaitre l’alternative proposée par le Conseil national de la Résistance iranienne, qui lutte pour un Iran libre, comme un messager d’amitié, de fraternité et de paix dans la région et dans le monde.
Plus d'Infos : https://www.maryam-rajavi.com/fr/
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