Aylar Haghi est née en 1999 à Malekan, dans le nord-ouest de l’Iran. En 2018, elle a commencé à étudier à l’université des sciences médicales de Tabriz Azad.
Aylar était une jeune femme heureuse et énergique, pleine de passion et d’amour pour la vie.
Les forces de sécurité l’ont tuée le 16 novembre 2022, lors du soulèvement à Tabriz.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 16 novembre montrait Aylar comme la seule femme manifestante dans la foule et c’est pour cette raison qu’elle a été immédiatement identifiée par les forces de sécurité. Les forces de sécurité lui ont tiré dessus à l’arrière de la tête avec un fusil à plomb.
Aylar Haghi a été retrouvée dans un état critique dans un bâtiment et a été transportée à l’hôpital, mais malheureusement, les médecins n’ont rien pu faire pour la maintenir en vie.
Les forces de sécurité ont fait pression sur la famille d’Aylar avant de lui remettre le corps de leur fille pour qu’elle soit enterrée. Elles ont ordonné à la famille d’Aylar de signer un document et de déclarer que la cause de sa mort était une “chute de hauteur”, et ont fait pression sur son père pour qu’il fasse de faux aveux.
Le chef de la police provinciale des renseignements de l’Azerbaïdjan oriental a prétendu à tort qu’Aylar était morte en “tombant accidentellement sur le site d’excavation à côté de la tour Chahran à Tabriz”.
Le vendredi 18 novembre 2022, une foule nombreuse a participé aux funérailles d’Aylar Haghi au cimetière de Vadi Rahmat à Tabriz.
Les forces de sécurité n’ont permis à la mère d’Aylar Haghi de serrer le corps de sa fille dans ses bras que pendant quelques instants. Les habitants et les jeunes de Tabriz ont scandé “Nous sommes tous Aylar ! Battez-nous et nous nous battrons”. Ils ont été attaqués par les forces de sécurité à moto et sauvagement battus à coups de matraque.
Aylar Haghi est un modèle de bravoure pour la jeunesse de Tabriz. Que sa mémoire soit chérie.
Source: CNRI Femmes
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