Dans la matinée du mercredi 13 novembre 2024, une femme, ainsi que 6 hommes, ont été exécutés par pendaison à la prison de Ghezel Hesar à Karadj.
Au moment de la publication de cet article, l’identité de la femme n’a pas encore été confirmée. Elle avait été condamnée à mort pour « meurtre avec préméditation » et sa peine a été exécutée à la prison de Ghezel Hesar.
Au cours des 5 derniers jours, au moins 3 femmes ont été exécutées par pendaison dans différentes prisons d’Iran, notamment la prison centrale de Tabriz, la prison de Lakan à Racht, et la prison de Ghezel Hesar à Karadj.
27 femmes exécutées en 2024
Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.
Selon les données enregistrées par la Commission des femmes du CNRI, au moins 256 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Le nombre de femmes exécutées en Iran a fortement augmenté au cours de l’année écoulée, avec 33 exécutions de femmes enregistrées entre octobre 2023 et octobre 2024. Il s’agit d’une hausse inquiétante par rapport aux années précédentes, puisque 19 femmes ont été exécutées en 2022-2023 et 21 en 2021-2022.
Le chiffre de l’année en cours est particulièrement alarmant, dépassant de 12 le taux moyen de 21 exécutions sous Ebrahim Raïssi et plus du double de la moyenne annuelle de 15 sous l’ancien président Hassan Rouhani.
Compte tenu de la nature clandestine des exécutions et de l’absence d’annonce publique par le pouvoir judiciaire, il est évident que le nombre réel est plus élevé que celui indiqué.
Cette augmentation souligne le recours croissant du régime iranien à la peine capitale, y compris à l’encontre des femmes – une escalade des violations des droits de l’homme que l’on observe désormais sous l’administration de Masoud Pezeshkian.
Le nombre total d’exécutions en Iran en 2024 a dépassé les 760, avec plus de 470 prisonniers, dont 16 femmes, exécutés depuis l’entrée en fonction de Pezeshkian.
Cela prouve une fois de plus que, quel que soit le président, les droits du peuple iranien, en particulier ceux des femmes, continuent d’être bafoués.
Source: CNRI Femmes
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