Les manifestations, qui ont repris le samedi 2 novembre, reflètent la frustration croissante face à l’incapacité du gouvernement à répondre aux demandes de longue date des infirmières.
À Yazd, dans le centre de l’Iran, les infirmières ont continué à protester pour obtenir de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail dans plusieurs hôpitaux, notamment les hôpitaux Sadoughi, Rahnamoun et Afshar.
La grève a gravement affecté le fonctionnement de l’hôpital, les rapports indiquant que seules les procédures d’urgence sont effectuées et que les soins de routine aux patients ont été perturbés.
Les infirmières ont exprimé leur frustration par des slogans tels que « Assez de promesses vides ; nos tables sont vides » et « Où est passé notre salaire ? Dans les poches de qui ? »
À Chiraz, capitale de la province de Fars, dans le sud de l’Iran, les infirmières et le personnel médical de l’université des sciences médicales de Chiraz ont manifesté pour dénoncer la faiblesse des salaires et les conditions de travail intenables.
Les infirmières travaillant à l’hôpital Qaem d’Assadabad à Hamedan, dans l’ouest de l’Iran, ont également organisé un rassemblement de protestation le mercredi 6 novembre 2024.
Le même jour, un groupe d’infirmières et de travailleurs de la santé s’est rassemblé devant l’université des sciences médicales de Jondishapur à Ahvaz, capitale de la province pétrolière du Khouzestan, dans le sud-ouest de l’Iran. Leur rassemblement a été violemment réprimé par les forces de sécurité.
Des infirmières ont également organisé des manifestations à Zandjan et Bouchehr le mardi 5 novembre.
Les infirmières et le personnel médical iraniens ont également publié une déclaration appelant à des manifestations et à des grèves nationales le jeudi 7 novembre.
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