Atefeh Rangriz, une militante des droits des femmes originaire de Damghan, une ville du centre-nord de l’Iran, a été condamnée à 7 ans et 7 mois d’emprisonnement, ainsi qu’à une interdiction d’exercer des activités en ligne pendant 2 ans. Elle est actuellement en congé médical à la prison centrale de Shahroud, située dans la province de Semnan, en raison de la détérioration de son état de santé.
Le tribunal révolutionnaire de Damghan a récemment rendu un verdict à l’encontre d’Atefeh Rangriz, la condamnant à 7 ans de prison pour avoir « formé un groupe Telegram (appelé Gago’s Translation) » et à 7 mois supplémentaires pour « propagande contre le régime ». Sa demande de prolongation de son congé médical pour une angiographie par tomodensitométrie a été rejetée.
Le département des renseignements de Damghan a arrêté Mme Rangriz pour la première fois le 10 septembre 2023. Elle a d’abord été détenue dans leur centre de détention à Semnan avant d’être transférée à la prison centrale de Shahroud. Le 21 octobre 2023, elle a été libérée sous caution.
Sa dernière arrestation a eu lieu le 29 juin 2024, et elle a été renvoyée à la prison centrale de Shahroud. Le 6 novembre 2024, elle a bénéficié d’un congé médical temporaire, bien que la sentence du tribunal révolutionnaire ait été officiellement communiquée pendant cette période.
Les problèmes juridiques d’Atefeh Rangriz vont au-delà de sa peine actuelle. Dans une affaire antérieure, le tribunal révolutionnaire de Damghan l’a condamnée à 2 ans, 7 mois et 16 jours pour « collaboration avec des groupes opposés au régime et appartenance à ces groupes », ainsi qu’à 7 mois et 16 jours supplémentaires pour « propagande contre le régime ».
Source: CNRI Femmes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire