mardi 12 novembre 2024

Iran : Au moins 11 exécutions en une seule journée, dont celle d’une femme

 Le 10 novembre 2024, les autorités iraniennes ont procédé aux exécutions d’au moins 11 prisonniers dans diverses prisons, l’une des victimes étant une femme. Ces exécutions, qui seraient liées à des infractions à la législation sur les stupéfiants et à des homicides, ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Yasouj, Tabriz, Zahedan et Rasht.

Trois exécutions dans les prisons de Yasouj et Tabriz

Selon certaines sources, trois prisonniers, dont une femme, ont été exécutés tôt le 10 novembre 2024 :

Saman Karimi, un homme de 25 ans originaire du comté de Bahmai dans la province de Kohgiluyeh et Boyer-Ahmad, a été exécuté dans la prison centrale de Yasouj. Il avait été détenu il y a deux ans pour meurtre avec préméditation et condamné à mort.

Dans la prison centrale de Tabriz, deux personnes ont été mises à mort le même matin. Il s’agit de Mahrokh Khani, une femme de 35 ans, et de Kazem Babaei, âgé d’environ 45 ans. Tous deux auraient été condamnés pour des délits liés à la drogue. Selon une source informée, Mahrokh Khani avait été emprisonnée pendant quatre ans pour trafic de drogue ; avant son arrestation, elle travaillait dans un atelier de couture. Kazem Babaei était détenu depuis deux ans et sept mois avant son exécution.

Autres exécutions dans d’autres prisons

Le même jour, quatre autres détenus ont été exécutés dans les prisons de Gorgan, Zahedan et Rasht :

À l’aube du 10 novembre 2024, Mohammad Nabi Papalzehi, un ressortissant afghan de 28 ans résidant à Zabol, a été exécuté à la prison centrale de Zahedan. Il avait été condamné il y a deux ans pour des accusations liées à la drogue.

En outre, trois autres prisonniers ont été exécutés dans les prisons de Lakan à Rasht, de Nishapur et de Ghezel Hesar à Karaj le même jour.

La multiplication des exécutions, en particulier au cours d’une même journée, soulève d’importantes préoccupations en matière de droits de l’homme. Les autorités iraniennes continuent de recourir largement à la peine de mort, en particulier pour les infractions à la législation sur les stupéfiants et les homicides, malgré les appels répétés des organisations internationales de défense des droits humains à abolir cette pratique.

Source : Iran HRM/CSDHI 

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