Zeinab Jalalian purge sa peine dans la prison de Yazd, sans que soit respecté le principe de séparation des délits. Bien qu’elle souffre de troubles gastro-intestinaux, rénaux et oculaires, elle a été privée de traitement médical spécialisé. De plus, sur ordre du ministère des renseignements, elle n’a plus droit aux visites de sa famille depuis le 22 septembre 2024.
Zeinab Jalalian, une femme kurde, a passé 16 ans en prison en Iran et entame maintenant sa 17e année d’emprisonnement. Elle est la plus ancienne et la seule femme prisonnière politique condamnée à perpétuité en Iran. Pendant sa détention, elle a été torturée et privée de son droit de sortir, même pour recevoir un traitement médical.
Zeinab Jalalian a été arrêtée à Kermanchah le 26 février 2008 et est actuellement détenue à la prison de Yazd. Cependant, cette femme kurde a été déplacée illégalement et violemment entre différentes prisons.
Environ 6 mois avant son transfert à la prison de Yazd, elle a été soudainement et sans aucune raison donnée par les agents de sécurité transférée de la prison de Khoy à la prison de Qarchak. Elle a ensuite été transférée à la prison de Kerman après avoir entamé une grève de la faim en ayant le Covid-19 et demandé à retourner à la prison de Khoy, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, au nord-ouest de l’Iran. Elle a ensuite été transférée à la prison de Kermanchah, bien que les responsables de la prison pour femmes de Kermanchah aient refusé de l’accueillir dans un premier temps en raison de son grave état de santé.
Zeinab Jalalian a été infectée par le Covid-19 pour la deuxième fois dans la prison de Yazd et a développé des problèmes pulmonaires et d’asthme pendant sa convalescence en raison d’un manque de soins médicaux. Sa condition physique et sa santé se sont détériorées en raison de ses maladies antérieures : problèmes rénaux et digestifs, muguet buccal, ptérygion oculaire, mauvaise vue, infection dentaire, etc. Malgré la détérioration de son état physique, elle a été maintenue pendant longtemps dans une pièce commune avec des personnes toxicomanes et en très mauvais état de santé, sans bénéficier des soins médicaux nécessaires.
Selon les avocats de Zeinab Jalalian, sur la base de la nouvelle loi pénale islamique approuvée en 2013, son maintien en prison est contraire à la loi et elle devrait être libérée.
Source: CNRI Femmes
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