Les actions menées par ces jeunes courageux en hommage au soulèvement à Khash ont notamment consisté à :
- une explosion au bureau judiciaire du Sistan-Baloutchistan à Zahedan
- L’incendie d’un bâtiment du régime à Zahedan
- Destruction d’une base des Bassidjis des pasdarans à Zahedan
- Incendie de bannières représentant les forces supplétives du régime à Zahedan
- Incendies dans deux bases des bassidji du Corps des gardiens de la révolution islamique à Mashhad
- Incendie de bannières représentant le guide suprême Ali Khamenei à Qazvin
- Destruction d’une bannière de l’ancien président Ebrahim Raïssi à Karaj
- Incendie de bannières représentant les mandataires du régime à Téhéran
- Manifestations en Iran – Jour 50 | 4 novembre 2022
Le dimanche 3 novembre, les jeunes ont répondu à la démolition par le régime de maisons baloutches pauvres à Zibashahr, Chabahar, en ciblant d’autres sites :
- Explosion d’un quartier général des Bassidjis des pasdarans à Téhéran
- Explosion dans une base des bassidjis à Kermanshah
- Explosion d’un centre de propagande fondamentaliste islamique à Chiraz.
Pendant ce temps, les unités de résistance de l’OMPI ont honoré les martyrs du vendredi sanglant de Khash avec des rassemblements à Zahedan, adoptant des slogans tels que « Nous restons debout jusqu’à la fin ». Des banderoles affichaient des messages tels que :
- « A l’occasion de l’anniversaire du vendredi sanglant de Khash, nous restons debout jusqu’à la fin »
- « Le dictateur religieux sera renversé par le peuple.
- « Le premier et le dernier mot est changement de régime ».
- « Le shah et les mollahs, cent ans de crimes
- « L’appel du Baloutchistan : Mort à l’oppresseur, qu’il soit shah ou mollah ».
- « L’Iran sans exécutions, un Iran libre et prospère, telle est la promesse que nous faisons au peuple.
- « Les exécutions brutales de Khamenei exigent un soulèvement.
- « Nous rejetons un gouvernement qui tue les Baloutches ; vive l’Iran démocratique !
Il y a deux ans, le 4 novembre 2022, les pasdarans, sous les ordres de Khamenei, ont ouvert le feu depuis les toits du gouvernement à Khash sur des civils qui manifestaient après la prière du vendredi aux cris de « Mort à Khamenei ». Les forces de sécurité ont tué au moins 20 civils ce jour-là : le vendredi sanglant de Khash.
Manifestations à Ahwaz et Zahedan – 30 septembre 2022
En réponse, la jeunesse de Khash s’est levée en résistance, affrontant les forces du régime avec rien d’autre que son courage, et les repoussant finalement. Le vendredi sanglant de Khash et les événements de Zahedan ont montré qu’une population déterminée ne se laisse pas intimider par l’oppression.
Le soulèvement de Khash a vu des hommes, des femmes, des parents et des jeunes s’unir dans les rues. Les femmes, en particulier, qui refusent d’accepter la brutalité du régime, ont juré de poursuivre la lutte en l’honneur de ceux qui sont tombés, et se sont engagées à mener cette résistance jusqu’au bout.
Source : INU/CSDHI
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