samedi 2 novembre 2024

Manifestations et grèves contre la gabegie économique des mollahs en Iran

 Il y a en Iran des manifestations quotidiennes de divers groupes sociaux réclamant leurs droits et exprimant leur mécontentement face aux conditions économiques et sociales. Les troubles se sont étendus à toutes les grandes villes, reflétant le désarroi de diverses sections de la société.

À Tabriz, les travailleurs de la société pétrochimique Polynar ont poursuivi leur grève, qui en est maintenant à son troisième jour, pour protester contre les bas salaires et les promesses non tenues des dirigeants de l’entreprise. Cette grève témoigne d’une frustration croissante au sein du secteur industriel, les travailleurs exigeant une rémunération équitable.

Les retraités ont également organisé des rassemblements dans plusieurs villes, notamment à Mashhad, Khorramabad, Rasht, Kerman, Shiraz et Takestan, se rassemblant devant les bureaux des représentants du Majlis (Parlement). Ils ont exigé des retraites plus élevées et un meilleur accès aux services essentiels, comme promis par le gouvernement. Les appels persistants des retraités à la justice soulignent les défis auxquels sont confrontés les personnes à revenu fixe dans un contexte d’inflation galopante.

Un reportage de Mashhad a montré que des retraités manifestaient devant un bureau parlementaire, brandissant des banderoles demandant un traitement équitable et une réparation financière. Ce phénomène a été reflété par des rassemblements similaires à Khorramabad et Kerman, où les manifestants ont souligné leur situation avec des chants et des pancartes.

À Mashhad, les employés municipaux (connus sous le nom de pakbanan) ont manifesté devant le conseil municipal et le bureau municipal, exprimant leur colère contre les retards de paiement des salaires et les mauvaises conditions de travail. Ces travailleurs jouent un rôle crucial dans le maintien de la propreté urbaine, mais leurs difficultés financières mettent en évidence des problèmes systémiques plus vastes qui touchent les employés du secteur public.

À Kerman et Kermanshah, les boulangers ont organisé des manifestations contre les réductions des subventions sur le pain et les quotas réduits du gouvernement dans le cadre du « Plan Nanino », un projet qui visait à numériser le système de subventions sur le pain, mais qui a fait l’objet de réactions négatives en raison de son impact sur les entreprises locales.

À Konarak, les travailleurs de la société Avaye Jahanbin ont organisé des manifestations, et à Arak, les demandeurs d’emploi du projet national de logement de la Fondation Kouye Kowsar ont organisé une manifestation.

De plus, le mercredi 30 octobre, les travailleurs sous contrat de South Pars à Bouchehr ont protesté contre leurs conditions de travail.

Les manifestations généralisées d’aujourd’hui reflètent les pressions économiques continues, exacerbées par l’inflation et la stagnation des salaires. Dans une économie en proie à l’isolement international et à la mauvaise gestion nationale, les protestations dans toutes les couches sociales continuent de mettre en évidence le fossé grandissant entre le régime et ses citoyens. Alors que la situation s’intensifie, on ne sait toujours pas comment le gouvernement répondra à ces revendications persistantes et généralisées.

Source: NCRI

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