À l’aube du jeudi 31 octobre 2024, un détenu nommé Vahid Benami a été exécuté à la prison de Naqadeh. Benami, 49 ans, originaire de Piranshahr, avait été arrêté huit ans auparavant pour trafic de stupéfiants et condamné à mort. La nuit précédant son exécution, sa famille s’est rendue à la prison pour une dernière visite, mais a été informée que l’exécution n’aurait pas lieu. Cependant, le lendemain matin, elle a été informée qu’elle devait se rendre à la prison pour récupérer son corps.
Par ailleurs, des renseignements indiquent que trois autres exécutions ont eu lieu à la prison d’Isfahan. Le mercredi 30 octobre 2024 au matin, Reza Bidabadi (également connu sous le nom de Douqali) a été exécuté à la prison centrale d’Ispahan. Il avait été condamné à mort pour meurtre.
Plus tôt dans la semaine, le lundi 28 octobre 2024 au matin, deux prisonniers, Amir Jahandar et Kourosh Salehian, ont également été exécutés dans la même prison. Les deux hommes avaient été condamnés pour meurtre il y a trois ans. Amir Jahandar, un habitant de Kazeroon, était père d’un jeune enfant.
Lors d’un autre incident survenu le mardi 29 octobre 2024, deux détenus de la prison centrale d’Oroumieh, identifiés comme les frères Mehrdad et Shahab Teimouri, ont été condamnés à des peines d’amputations inhumaines. Leur peine a été exécutée sous la supervision de fonctionnaires judiciaires et pénitentiaires de la province de l’Azerbaïdjan occidental. Après l’amputation, les frères ont été transférés à l’hôpital Khomeini d’Oroumieh, où il leur est toujours interdit d’avoir des contacts ou des visites avec les membres de leur famille.
La peine d’amputation inhumaine des frères Teimouri a été prononcée en août 2019 par la première section du tribunal pénal d’Oroumieh, qui les a reconnus coupables de vol et les a condamnés à l’amputation de leurs doigts de la main droite. La peine a été confirmée par la Cour suprême d’Iran en avril 2020, ce qui a permis sa mise en œuvre.
Des informations indiquent en outre qu’un dispositif de guillotine, destiné aux amputations, a été installé à la prison centrale d’Oroumieh, ce qui augmente le risque de sanctions similaires pour d’autres détenus.
Source : Iran HRM/CSDHI
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