Les deux militants civils et prisonniers politiques sont accusés conjointement dans la même affaire, sous des chefs d’accusation tels que « propagande contre le régime », « trouble de l’ordre public » et « collaboration avec des groupes d’opposition ». Après les premiers interrogatoires, leur dossier a été transféré du bureau du procureur d’Ahwaz à la branche 2 du bureau du procureur d’Izeh, mais aucune procédure judiciaire claire n’a suivi.
Mohammad Tahmasbi a été arrêté en août 2024 à Oroumieh et transféré à Ahwaz. Il souffre de problèmes de santé chroniques, notamment d’adhérences intestinales, d’essoufflement et de douleurs thoraciques, et s’est vu refuser des soins médicaux adéquats. Après plus de 40 jours d’interrogatoire au centre de détention des services de renseignement d’Ahwaz, il a été transféré à la prison de Sheiban, où il est toujours dans l’incertitude.
Hojjat Al-Mohammadi a été arrêté en septembre 2024 à son domicile d’Izeh par les forces de sécurité. Il a été transféré au pavillon 5 de la prison de Sheiban après les premiers interrogatoires. Âgé de 40 ans et père d’un jeune enfant, il a déjà été arrêté à plusieurs reprises en raison de ses activités civiles et politiques.
Leurs familles ont exprimé leur profonde inquiétude et exigent des procédures judiciaires urgentes et transparentes, l’accès à une représentation juridique, des soins médicaux et la possibilité d’une libération sous caution. Elles considèrent que le maintien en détention de leurs fils constitue une violation manifeste des droits de l’homme et un instrument de répression politique.
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