Informations rapportées :
Téhéran – 26 mars 2025
Dans un nouveau cas de violence domestique en Iran, une femme a été tuée par son mari dans leur maison à Téhéran. Selon les premières informations, le couple avait déjà connu des tensions constantes sur des sujets non précisés.
Le mari a d’abord prétendu que sa femme était morte après être tombée d’un tabouret alors qu’elle nettoyait la maison. Cependant, une enquête médico-légale a révélé que la cause du décès était une fracture du cou résultant d’un traumatisme physique – des blessures incompatibles avec une simple chute. Ces conclusions contredisent directement le récit du mari et indiquent qu’il s’agit d’une violence intentionnelle.
Khouzestan – 24 mars 2025
Dans la province du Khouzestan, au sud-ouest du pays, une femme a été brutalement poignardée et démembrée par son mari. Selon des sources locales, après avoir commis son crime, l’homme s’est assis pour déjeuner à côté du corps mutilé de sa femme. Il aurait eu l’intention de tuer également leurs deux enfants, mais le crime a été signalé à temps et la police de la ville de Minouchahr est intervenue et l’a arrêté.
Les déclarations du suspect en garde à vue ont mis en lumière les justifications culturelles inquiétantes de cette violence. Il aurait déclaré aux autorités « La tradition veut que lorsqu’une femme désobéit à son mari, son corps soit utilisé comme plat de service ». Il a ajouté que son père avait assassiné sa femme – la mère du suspect – de la même manière il y a des années et qu’il avait été libéré après une brève détention, la famille ayant décidé de ne pas porter plainte.
Kouzaran, Kermanchah – 26 mars 2025
Farzaneh Moradi, une femme enceinte de 30 ans et mère de deux filles de 5 et 8 ans, a été tuée à Kouzaran, Kermanchah, par son mari, Pedram Safaei, à l’aide d’une arme de poing. Cette dernière attendait des jumeaux – un garçon et une fille – et selon les informations, son mari l’a assassinée parce qu’il s’opposait à la naissance d’une fille.
Estahban, Fars – 2 avril 2025
Une jeune fille de 18 ans a été battue à mort par son père de 42 ans à Estahban, dans la province de Fars. Le père a fui les lieux mais a été appréhendé quelques heures plus tard. Il a par la suite invoqué des « différends familiaux » comme motif du meurtre.
Qorveh, Kurdistan – 3 avril 2025
Azita Fallahi, 36 ans, mère de deux enfants, a été sauvagement battue à mort dans sa maison de Qorveh par son mari et son beau-père. Les auteurs ont d’abord prétendu qu’il s’agissait d’un suicide, mais un examen médico-légal a révélé des preuves d’homicide. Le mari a été arrêté depuis.
Eslamabad-e Gharb, Kermanchah – 3 avril 2025
Aylar Zaherpour, une jeune fille de 12 ans vivant dans le village de Sorkhak, a été tuée par son père, Kioumars Zaherpour, à l’aide d’un fusil de chasse. Le père, qui avait la garde de l’enfant après un divorce, l’aurait tuée après avoir découvert qu’elle avait contacté sa mère.
Loulman, Racht – 7 avril 2025
Une femme de 30 ans a été poignardée à mort par un ami de 31 ans dans le village de Loulaman, près de Racht. L’agresseur s’est suicidé après le meurtre. Les autorités ont invoqué des « différends personnels » comme motif.
Téhéran – 8 avril 2025
Sorayya Bayatloo, 34 ans, survivante d’un mariage d’enfants, a été assassinée dans son sommeil par son mari, Jalal Bayatloo, qui s’est servi d’une masse pour la tuer. L’auteur du crime, qui souffrirait de troubles mentaux, est toujours en fuite. Les deux enfants du couple ont déclaré que le meurtre était dû aux soupçons de leur père et à des motifs dits « d’honneur ».
Boroudjen, Tchaharmahal-et-Bakhtiari – 8 avril 2025
Dans le village d’Emam Qays, un homme de 40 ans a étranglé sa femme, Zahra Kordizadi, puis tué leur fille de 5 ans, Sheyda Moradi, avec un fusil de chasse. Il s’est ensuite suicidé. Aucun motif précis n’a été signalé.
Ilam – 8 avril 2025
Dans la ville d’Ilam, Youssef Kahzadian a abattu sa femme, Zahra Nour-Mohammadi, et leurs deux fils avant de retourner l’arme contre lui. Le motif reste inconnu.
Faroudj, Khorassan du Nord – 8 avril 2025
Une femme de 39 ans est assassinée par son mari de 49 ans à l’aide d’un couteau. Les autorités ont attribué le meurtre à des « différends familiaux ».
Nour, Mazandaran – 9 avril 2025
Dans le district de Baladeh, situé dans le comté de Nour, une jeune femme a été étranglée avec une corde par son mari. Ce dernier a été arrêté et a invoqué des « différends familiaux » pour justifier le meurtre.
L’article 612 du code pénal du régime clérical, en particulier, protège souvent les délinquants – surtout les pères, les frères et les maris – de sanctions sévères, perpétuant ainsi un cycle d’injustice. L’incapacité persistante à mettre en œuvre des protections juridiques solides non seulement met en danger d’innombrables femmes, mais renforce également une culture dans laquelle les crimes d’honneur et les féminicides et la violence restent tragiquement incontrôlés.
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