Le texte condamne également l’exécution de mineurs par l’Iran et le recours généralisé à la torture pour extorquer des aveux, qualifiant ces pratiques de « barbares » et de violation des normes internationales relatives aux droits humains. « Rien qu’en 2024, le régime iranien a exécuté plus de 901 personnes, soit plus de 74 % de toutes les exécutions recensées dans le monde », indique la résolution, citant les statistiques d’Amnesty International.
Soulignant la situation critique de l’universitaire suédo-iranien Ahmadreza Djalali, emprisonné depuis plus de huit ans, la résolution réitère sa demande de « libération immédiate et inconditionnelle ».
Le Parlement flamand a exhorté l’Union européenne et ses États membres à intensifier la pression diplomatique sur l’Iran et a appelé la Haute Représentante de l’UE pour les Affaires étrangères à adresser un « message clair et fort » aux dirigeants iraniens pour qu’ils mettent fin aux exécutions et libèrent tous les prisonniers politiques.
La résolution a également demandé au gouvernement flamand de plaider en faveur d’un moratoire sur la peine de mort dans toutes ses interactions avec les autorités iraniennes et de soutenir les organisations de la société civile œuvrant en faveur des prisonniers politiques.
En adoptant cette résolution, le Parlement flamand rejoint un nombre croissant d’organismes internationaux condamnant les violations des droits humains en Iran et appelant à une action urgente pour empêcher une nouvelle vague d’exécutions à motivation politique.
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