dimanche 7 décembre 2014

Iran : le régime torture les prisonniers politiques en les privant de soins médicaux

                  evin prison
 Appel à sauver la vie des prisonniers politiques Mohsen Danechpour, l’ayatollah Kazemaini et Alireza Rassouli
L’état calamiteux d’un grand nombre de prisonniers politiques en Iran s’est encore détérioré puisqu’ils sont privés de soins.
NCRI- Mohsen Danechpour Moghadam, 70 ans, prisonnier politique incarcéré à la prison d’Evine, à Téhéran, souffre depuis peu d’amnésie en raison d’un blocage des veines cérébrales parce qu’il n’a pas reçu de soins médicaux et qu’il n’a pas eu accès à des médecins ou un traitement adapté.
Il avait déjà été prisonnier politique dans les années 1980, époque où il avait contracté diverses maladies, comme de graves troubles cardiaques et de l’arthrose, résultant des conditions intolérables dans les prisons des mollahs. Pour intensifier la pression sur ce prisonnier âgé, les gardiens l’ont privé de tout soin médical, alors qu’il est totalement impotent.
En janvier 2010, Mohsen Danechpour a été arrêté avec son fils Ahmad Danechpour, son épouse et deux autres parents en raison de leurs contacts avec l’OMPI.
Ahmad Daneshpour souffre, lui, du colon et de saignement des intestins. Il a perdu beaucoup de poids sous la torture, à cause du manque de soin, de la nourriture exécrable et des conditions épouvantables d’incarcération.
Mohsen Danechpour et son fils Ahmad sont condamnés à mort pour « guerre contre Dieu ». Deux de ses frères ont été exécutés par le régime des mollahs en 1980 pour leur soutien à l’OMPI.
L’ayatollah Kazemaini Boroujerdi est dans un état grave à la prison d’Evine, souffrant de diverses maladies en raison des tortures et des conditions d’incarcération. Son état de santé s’est détérioré et il a perdu beaucoup de poids, ayant suivi une grève de la faim de 16 jours pour protester contre la répression des femmes et des jeunes sous prétexte de « promotion de la vertu et prévention du vice ». Cependant, au lieu de le soigner et de l’hospitaliser à l’extérieur, ses bourreaux l’ont même empêché de rester à l’infirmerie de la prison et l’ont ramené en cellule, sans le moindre soin.
A la prison d’Oroumiyeh, dans le nord-ouest de l’Iran, Alireza Rassouli, un détenu politique kurde, est dans un état grave. Il souffre d’un cancer et d’ostéoporose. Il est en grève de la faim depuis 26 jours pour protester contre la privation de soins.
La Résistance iranienne appelle toutes les instances internationales et organes de défense des droits humains à prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des prisonniers politiques, spécialement les malades qui sont dans des conditions effroyables.

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